La guerre menée en Ukraine s’accompagne d’une autre tragédie, plus silencieuse : une explosion des cas de VIH au sein de l’armée russe. Depuis 2022, les contaminations auraient bondi de plus de 2 000 %.
En cause : des transfusions sanguines effectuées sans précautions, l’absence totale de prévention et des promesses de traitements en échange de l’enrôlement. Dans un pays où le système de santé est déjà exsangue et où les ONG spécialisées ont été interdites, la situation vire à la catastrophe sanitaire.
Le silence des autorités, combiné à l’homophobie d’État, empêche tout débat public et prive les soldats, comme la population civile, d’un accès à l’information et aux soins.
Cette crise illustre combien les droits humains et la santé publique sont sacrifiés au profit d’une guerre qui detruit et réduit au silence les plus vulnérables.
Source et droits photos : Stop Homophobie