Deux jours avant Noël, Prime Video sortait Escort Boys, une série qui repositionne la place du mâle dominant dans l’échiquier des relations. Quatre amis d’enfance décident pour sauver le domaine apicole qui les a vu grandir, de vendre leur corps aux volontés féminines. En 6 épisodes de 30 minutes, le réalisateur Ruben Alves a qui l’on doit le film Miss nous propose une relecture libre de la série israélienne Johnny and the Knights of the Galilee. Le résultat est brillant, servi par un casting de beaux gosses qui ne rechignent pas à donner du leur pour rendre le jeu plus vrai que nature. Guillaume Labbé, Corentin Fila, Thibaut Evrart et Simon Ehrlacher en mettent plein la vue avec la complicité de Marysole Fertard. Au-delà de voir ces gaillards nous gâter de leurs jolies plastiques, ce sont surtout la remise en question du statut patriarcal qui est pointée du doigt. Le jeu est inversé. Les femmes ont le pouvoir et ces hommes vont devoir mettre leur orgueil de côté pour les contenter dans leurs délires, leurs envies, leurs fantasmes, leurs sexualités. Ce renversement de situation fait du bien à un moment où #MeToo est plus que jamais de retour sur le terrain médiatique. On constate les travers des injonctions subies sous le prisme masculin sur la gente féminine, l’emprise et la violence qui l’accompagne. Subtile et engagée, c’est une belle prise de position qu’Escort Boys nous propose. Servi par une pléiade de noms qui viennent se greffer au fil de l’histoire parmi lesquels Rossy de Palma, Zahia, Carole Bouquet, Amanda Lear, cette série est une belle surprise pour commencer 2024 et une excellente invitation pour repenser la société.
La diva retourne sur les planches pour cette pièce inspirée d’une comédie italienne des années 70, jouée à l’origine par Bette Davis. Le pitch : Une vieille milliardaire au tempérament explosif organise à chaque étape de ses voyages une partie de cartes en promettant sa fortune à qui la battra. À Paris, ses victimes sont Jean-Luc et Pierrette, un couple au désespoir se préparant chaque année à récupérer L’argent de la vieille. Avec l’aide de leur fille espiègle et volontaire, ils vont tout faire pour duper la milliardaire et son majordome trop dévoué pour être honnête. A l’heure d’écrire ces lignes, nous n’avons pas vu la pièce, mais il faut avouer que le jeu d’actrice n’est pas la meilleure corde à l’arc de l’artiste. On notera quand même l’auto-dérision d’Amanda, hors d’âge (et qui ne l’a jamais révélé) et qui semble vieillir aussi bien que sa chanson Follow me qui illustre la dernière pub de Chanel.
Michaël Billebault, un courtier en assurance de 39 ans et bénévole dévoué de l’association Fiertés Pas-de-Calais depuis près de trois ans, a récemment créé l’Association COULEUR, basée à Lens. Cette nouvelle association est engagée dans la lutte contre les discriminations homophobes et la prévention. Mickaël a une expérience significative dans l’organisation d’événements pour la communauté LGBT, notamment la marche des fiertés à Arras. Malgré les défis, comme les attaques répétées contre le centre LGBT ouvert par l’association Fiertés Pas-de-Calais en septembre 20221, son enthousiasme et sa détermination restent intacts. En ce qui concerne l’organisation d’une Pride à Lens, bien qu’il n’y ait pas encore d’informations spécifiques disponibles, l’expérience et l’engagement de Mickaël laissent présager qu’il jouera un rôle clé dans cette initiative.