Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Un arrêté signé le 11 janvier doit mettre fin aux questions sur l'orientation sexuelle des donneurs ainsi qu'au délai d'abstinence imposé aux hommes gays et bis. Cette réforme sera effective le 16 mars, avec le retrait de toute mention à l'orientation sexuelle des donneurs. Jusqu’ici, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) devaient respecter une période d'abstinence de quatre mois. Le seul critère retenu sera celui du risque. Il n'y aura plus de restriction liée à l'orientation, selon le ministère de la Santé. Les questions posées dans la nouvelle version du formulaire précédant le don concerneront le nombre de partenaires sexuels au cours des quatre derniers mois, la prise de stupéfiants, les tatouages. Néanmoins, la prise de PrEP exclura du don. La prophylaxie est très efficace, selon le ministère, mais elle est prescrite en cas de prise de risque. De plus, il peut y avoir des interactions entre la prise des antirétroviraux et le dépistage du sang au VIH.

    Partager:

  • Dans un débat sur les droits télé du foot, les sénateur·rices ont inclus dans le code du sport une sanction en cas de manifestation d'homophobie dans un stade. Ils ont adopté un amendement du groupe socialiste, qui étend la sanction d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende, déjà prévue pour la provocation ou la manifestation à la haine ou à la violence raciste ou xénophobe, aux manifestations homophobes lors d’une rencontre sportive.

    Pour être adopté d’ici la fin du quinquennat, il devra faire l’objet d’un accord entre l’Assemblée et le Sénat.

    Partager:

  • Ce pays scandinave est toujours apparu comme précurseur en matière de droits LGBTQIA+ (les unions de même sexe ont été légalisée en 1989). Une pétition pour légaliser la copaternité dès la naissance a recueilli en janvier 73.000 signatures en 3 jours. Le texte propose de créer une copaternité, qui donnerait automatiquement à l’enfant et au « co-père » un certain nombre de droits et d’obligations juridiques, notamment en terme d’autorité parentale et d’héritage.

    « Actuellement, la parentalité peut être partagée entre un homme et une femme ou deux femmes, mais pas entre deux hommes. Clairement, il y a un manque de justice », a expliqué Søren Kristensen Juliussen, à l’origine de la pétition.

    Ce texte pourrait avoir force de loi, puisqu’il va être débattu par le Parlement. La Constitution danoise prévoit qu’un texte peut être étudié s’il a obtenu la signature de plus de 50.000 personnes.

    Partager:

  •  L’association Le Mouvement Naturiste va vous faire pédaler intégralement nu pour lutter pour le climat, la biodiversité et nos libertés. Le principe est de suivre le fonctionnement du Tour de France en reliant 15 villes étapes distantes de plus ou moins avec un départ de Rennes le 14 juillet pour arriver à Paris le 3 août, mais en version «maillot de peau» comme l’explique les organisateurs. Pour que cela puisse se faire les équipes de cyclistes nus qui se lanceront dans ce périple devront organiser leur logistique. Un sacré défi que nous ne manqueront pas de suivre et pourquoi pas participer.
    Infos ici.

    Partager:

  • Le naturisme s’expose 

    bien-être

    Le Mucem, le musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille ouvrira ses portes en 2024 à NaturismeS, la première exposition jamais réalisée sur l’art du vivre nu. L’établissement, véritable cité culturelle ouverte sur le monde sera le temple des nudités. L’occasion de découvrir la genèse de ce mode de vie, l’histoire, les principes, la philosophie, les valeurs, les grands acteurs et actrices du mouvement, un tour d’horizon des clubs et centres, les influences, les implications dans le quotidien. Un panorama divers et varié du naturisme au pluriel.

    Partager:

  • Après avoir été présentée au Musée de La Boverie à Liège, au Musée des Beaux-Arts de Bilbao (Espagne), au Musée d’Art Contemporain de Monterrey (Mexique), à la National Gallery de Canberra (Australie) et à la Kunsthal de Rotterdam, l’exposition « Hyperralism Sculpture-Ceci n’est pas un corps » fera escale en France à La Sucrière à Lyon dès le 11 février 2022 et ensuite au Musée Maillol à Paris dès le 7 septembre 2022. Mais qu’est-ce exactement ? Une quarantaine d’œuvres qui dissèquent les nombreuses formes de représentation du corps en nudité intégrale dans l’histoire de l’art. Vous y découvrirez les artistes du mouvement hyperréaliste. C’est impressionnant, inattendu, déconcertant. Et qui dit nudité, dit des visites qui seront organisées forcément en mode tout nu. Restez aux aguets.

    Partager:

  • L'Agence flamande de sécurités routière (AWV) est désormais apte à installer et à entretenir un passage piéton rainbow dans chaque commune de Flandre, à condition que les autorités locales en fassent officiellement la demande. L'AWV sera également responsable des coûts, a expliqué la ministre flamande de la mobilité Lydia Peeters. "Toutes ont une chose en commun : le message selon lequel tout le monde est le bienvenu, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre", a déclaré aux médias M. Warnez, du parti CD&V (un parti politique d'idéologie démocrate chrétienne, présent en Belgique néerlandophone). "Ils encouragent les habitants à être eux-mêmes". Une belle initiative !

    Partager:

  • Nouveau venu dans l’univers de la pop LGBTQ+, le jeune Nicky Buell, fraîchement débarqué de Seattle commence à faire parler de lui bien au-delà des frontières américaines. Gay assumé jusqu’au bout des ongles, le jeune homme peroxydé nous délivre une pop déjantée et éclectique, teintée d’électro, qui ne serait pas sans nous rappeler un Bieber furieux biberonné à Justin Timberlake. Visuellement aussi, le moins que l’on puisse dire et que ça claque ! Son dernier clip « Boy Crazy » (sic) se fend de son lot de clichés prévisibles mais plutôt addictifs : univers halloweenesque, make-up outrancier, poses lascives et corps offerts aux mains enamourées. Si l’on peut, une fois encore, regretter l’usage un peu extrême de l’auto-tune, il demeure finalement un titre apte à enflammer les dancefloors.

    Né dans un milieu plutôt conservateur, le jeune Nicky est un autodidacte pur et dur. C’est à l’âge de douze ans qu’il fait l’acquisition de son premier clavier dans une friperie de Seattle. A l’adolescence, en lutte contre son homosexualité, il compose ses premiers titres sous forme de catharsis. C’est donc à la musique qu’il devra son salut, assortissant son coming-out d’un premier single baptisé « Thirsty ». De son propre aveu, s’assumer en tant qu’artiste gay fut une véritable libération.

    Fan de Billie Eilish, Ariana Grande, Remi Wolf et Bren Joy, Nicky Buell n’a qu’un seul souhait : que sa musique soit une validation de son identité queer et, par extension, que les filles et les garçons, quelque soit leur orientation, puisse danser et chanter sur sa pop libératrice. Un conseil qu’ils devraient être nombreux à commencer à suivre… L’avenir nous le dira !

     

    Partager:

  • Le député croate Domagoj Hajdukovic a publié sur Facebook une photo de lui et son compagnon en plein bécotage sous un beau soleil d’hiver. Un cliché courageux et important sur l’échiquier politique du pays. Domagoj Hajdukovic s’était fait violemment agresser en juin 2020 par le président de son propre parti : Tomislav Mikulin. Ce dernier avait fort heureusement été exclu du parti social-démocrate. Après le coming-out du couple, cette photo donne une jolie lueur d’espoir à toutes les personnes LGBTQ+ du pays… En Croatie comme dans l’hexagone, la loi protège la communauté LGBTQ+ puisqu’une loi anti-discrimination a été votée. Les couples de même sexe sont reconnus depuis 2003 et ont la possibilité d’adopter depuis le printemps 2020. Il est toutefois impossible de se marier entre personnes du même sexe car depuis 2013, un référendum a définitivement défini le mariage comme une union entre un homme et une femme.

    Partager:

  • Ce beau livre raconte la saga du plus mythique des cabarets parisiens, de sa création en 1956 à aujourd’hui. Les deux auteurs s’appuient pour cela sur des décennies de témoignages d'artistes et d'archives photographiques inédites. Repris en 2020 par la nièce de Michel Catty, alias Michou, depuis sa disparition, le lieu reste fidèle à sa devise : pas de vulgarité et de la bienveillance envers les artistes imités.

    La Nuit en bleu, cabaret Michou, l’esprit d’un mythe, de Sylvain Dufour et François Soustre, éd. le Cherche midi, 28€

    Partager: