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  • Ce livre propose une plongée dans ton cul, depuis une perspective queer et féministe, mêlant théorie, récits et humour. Comment nos pratiques sexuelles notamment anales jouent sur nos rapports à nos corps, nos genres et sur les dynamiques de pouvoir en général ? Pourquoi féminité, passivité et donner son cul sont souvent liés dans cette société ? (spoiler : misogynie et culture du viol). Qu’est-ce que les gouines, les bi·e·s et les pédés ont à s’apprendre mutuellement en matière de dilatation ? Tu veux essayer mon nouveau gode avec la tête qui tourne et qui pulse en même temps ? Pourquoi c’est si difficile de parler de nos culs même entre queers ?
    Enculé ! : politiques anales de Javier Sáez , Sejo Carrascosa, ed. Les Grillages, 10€

    A retrouver à la librairie les Mots à la bouche ou ici.

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  • En décembre, TF1 a frappé fort avec la diffusion de « Sissi », une mini-série évènement consacrée à l’impératrice d’Autriche, cuisinée d’une façon tellement sexy que Romy Schneider en perdrait sa crinoline ! Et dans le rôle de l’empereur François-Josef, certains téléspectateurs ont pu reconnaître le très séduisant Jannik Schumann, vu récemment sur Arte dans le très beau long-métrage de « Moi et mon monde » de Jacob M. Erwa. Dans ce film, Jannik Schumann interprétait le rôle du vénéneux petit ami du personnage principal avec quelques jolies scènes de sexe. C’est au cours de l’année 2020 que la planète gay s’est fortement agitée en Allemagne, où l’acteur est déjà une superstar. Sur les réseaux sociaux comme sur le tapis rouge de Cannes, Jannik Schumann a fait un coming-out fort remarqué. Une nouvelle qui a ravi bon nombre de garçons, vite refroidis toutefois : en effet, le comédien n’était déjà plus un cœur à prendre... Depuis de nombreux mois, Schumann s’affiche régulièrement dans les soirées de gala et sur son compte Instagram avec son compagnon, Felix Kruck, un ténébreux et musculeux professeur de yoga basé à Berlin. Un couple amoureux et aventureux qui a déjà séduit toute la presse d’Outre-Rhin.

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  • Pour le troisième dimanche de l’avent, le pasteur Aaron Musser a fait une entrée remarquée en robe, maquillé et avec une perruque d’un blond incendiaire, devant un petit groupe d’enfants à l’Église luthérienne St Luke. « Prêcher en drag est une réflexion théologique sur la joie », a-t-il expliqué à la presse québécoise. Gay parfaitement assumé, Aaron Musser a rejoint l’ordre au cours de l’été 2021 et il poste avec régularité des messages d’inclusivité sur ses réseaux sociaux. « Je n’étais pas sûr de la façon dont le monde extérieur me traiterait quand ils m’ont vu ce matin. La joie est difficile à ressentir, elle est vulnérable. Mais n’est-ce pas si beau ?» a-t-il posté sur son compte Facebook. L’Église luthérienne St Luke a partagé l’événement avec fierté et publié des photos sur sa page Facebook. Le post a reçu près de 200 commentaires et les réactions étaient mitigées entre félicitations et messages homophobes. La section commentaire a donc été fermée.

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  • C’est un morceau de la grande Histoire de la trans-identité qui s’en est allé… L’activiste et mannequin trans britannique Ashley April est décédée à l’âge de 86 ans le 27 décembre dernier. Cette dernière avait notamment été la première femme trans à s’afficher en couverture du magazine Vogue en 1961 : une révolution dans le petit monde de la Mode qui lui avait finalement coûté sa carrière lorsque son identité originelle avait été révélée. Elle fut également l’une des premières personnes à subir une opération de réassignation sexuelle. Exilée un temps aux Etats-Unis, elle était revenue s’installer en Angleterre en 2005 où son statut de femme fut officiellement accordé par l’administration britannique, après des années de bataille juridique. Dès lors, elle ne cessa de militer pour la communauté trans et LGBTQ+. En 2012, son combat lui valut de recevoir le titre honorifique de l’Ordre de l’Empire Britannique. God save the Queen !

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  • Le beau plongeur aura tout gagné en 2021 : médaillé d’or aux JO de Tokyo, mais aussi à la deuxième place du classement des personnalités sportives de l’année de la BBC. Il s’est fait dépasser d’une courte tête par la tenniswoman Emma Raducanu, qui a remporté l’US Open, devenant la première Britannique remportant le trophée depuis 40 ans. Daley a mis en avant la possibilité de vivre ouvertement son homosexualité comme facteur de victoire, mais aussi son combat pour bannir des compétitions internationales les pays qui continuent à discriminer la communauté LGBTQIA+. Le président des jeux du Commonwealth lui a emboité le pas, en indiquant que c’était sa propre « mission » de bannir ces pays des Jeux Olympiques.

    Crédit photo : Creative commons (7972804112)

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  • Ils s’appellent John Whaite et Johannes Radebe. A l’instar de la version française, où Bilal Hassani (notre chouchou) a brillé de mille feux, les deux garçons sont arrivés à la deuxième place lors de la finale diffusée en décembre 2021 sur la BBC. Dans Stricly Come Dancing (le nom du programme outre-Manche), les deux garçons ont réalisé le meilleur score total de toute la saison et ont obtenu le plus de 10/10. Ouvertement gay, John a déjà gagné la finale du concours de pâtissiers The Great British Bake Off en 2012. Il n’imaginait pas a priori qu’il pourrait performer avec un partenaire masculin, qui-plus-est gay : « je pensais vraiment que je devais danser avec un partenaire hétéro, pour tempérer un peu et rendre la chose plus digeste ». Mais mis à part quelques messages, « la haine s’est évaporée dans un vague de bienveillance et de soutien ».

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  • Le mouvement Rave

    musique

    Amis raveurs et amateurs de free parties, ne rater pas l’expo évènement Rave On qui s’installe au Point-Ephémère du 19 au 30 janvier. Grace à la contribution et la présentation du travail de 3 photographes de renoms, Olivier Degorce, Meyer et Cha Gonzales, témoins privilégiés, scrutateurs aiguisés et acteurs volontaires de ces soirées électro en France, sont retracés les origines et l’héritage culturel de cette contre-culture musicale et sociétale. Cette exposition est le fruit d’un projet construit par trois étudiants à la Sorbonne Nouvelle  ayant pour objectif de « conjuguer différents regards sur l’univers de la rave afin de rassembler les générations qui s’y sont impliquées ». Autour des clichés photographiques, ces sont des bandes sons originales qui ont été concocté spécialement pour ce rendez-vous, le tout parsemé de rencontres et d’échanges autour du mouvement rave. Derrière cette mise en lumière, le collectif veut déconstruire le discours alarmiste et les faux-semblants qui attisent l’imaginaire populaire autour des raves et surtout montrer que ces fêtes sont la quintessence de la liberté et du droit à faire la fête. Un cri dans la noirceur actuelle qui touche les teufeurs, privés de tout par la crise sanitaire.
    Infos sur l’event Facebook.

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  • Et pof, la revoilà ! Loin de nous resservir seulement du réchauffé, la reine du one woman show reprend ses sketches cultes (écrits avec Pierre Palmade) en les modernisant et les agrémentant. Par exemple : Patricia, après s’être mariée avec un noir, épouse une femme… La revoir sur scène est toujours un enchantement. Elle pétille, comme si un verrou mental avait sauté. Encore qu’on n’y va pas pour une psychanalyse! Une mini-tournée parisienne passe par l’Olympia, le théâtre des Champs-Elysées et la salle Pleyel, parmi d’autres dates dans de grandes salles de province.

    Réservations ici.

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  • Greg et Elliot, couple gay/non binaire de la série Ici tout commence (TF1) a remporté ce prix aux Soap Awards France, qui récompensent les séries et feuilletons diffusés en France depuis 2016. Une victoire qui apparait comme un étendard pour les acteurs Mikaël Mittelstadt et Nicolas Anselmo, quand on connait la frilosité des grandes chaînes TV aux heures de grande écoute. A quand un couple LGBTQIA+ dans Scènes de ménage sur M6 ? La frilosité et la force d’inertie des décideurs du petit écran mériterait d’être mises plus à mal : osez !

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  • Le succès de la nageuse universitaire américaine Lia Thomas dans les piscines de l'Ivy League relance outre-Atlantique le débat sur la place des femmes trans dans les compétitions sportives. Ce championnat autorise les étudiantes trans à participer aux compétitions sportives féminines, dès lors qu'elles ont suivi un traitement de suppression de testostérone pendant au moins un an. Les victoires successives de la nageuse ont pourtant entraîné une vague de critiques. Les parents de sportives concourant aux côtés de Lia exigent qu’elle soit exclue des futurs événements féminins, qualifiant les règles actuelles de « menace directe pour les athlètes féminines dans tous les sports ».

    De son côté, le Comité international olympique a publié en novembre dernier un nouveau « cadre sur l’équité, l’inclusion et la non-discrimination sur la base de l’identité sexuelle et de l’intersexuation ». Bien qu'il ne fixe pas de règles sur l'inclusion des personnes trans dans le sport, il fournit 10 principes afin de guider les fédérations sportives dans la rédaction de règles. Ces principes seront appliqués dès les JO d'hiver de 2022 à Pékin.

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