Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Les Bears Chti et leurs ami.e.s, fêtent les 5 ans de l’association des Chti’Nours. Ils rythment les apéros et les nuits gays lilloises depuis Janvier 2015. A l’origine une bande d’amis liés au bar O’Nours, qui a donné un lieu aux Ours de la métropole lilloise et au-delà, à travers leur façade ouvertement bear en plein quartier étudiant. L’association a ensuite volé de ses propres ailes et changé de lieux pour aujourd’hui finalement trouver refuge au bar Le Bayard.

    L’association revendique le droit à la différence physique et  propose des activités culturelles.

    Elle a pour objet de proposer des activités culturelles, a destination des « Bears » et de leurs amis dans un esprit d’ouverture. Donner des opportunités de se réunir à travers des festivités et/ou événement qui leur sont destinés et de permettre ainsi de réagir face à une exclusion sur un critère essentiellement physique et de lutter contre l’homophobie.

    Venir en aide aux personnes défavorisées pour qu’elles puissent participer aux diverses manifestations organisées par l’association.

    Les Chti’Nours ont surtout mis en place chaque année l’élection bear Chti’Nours qui permet de représenter des hommes et des corps différents, des histoires touchantes et une ouverture d’esprit dans une représentation gay souvent tournée vers l’homme blanc et musclé.

    Et ici tout le monde gagne, certes on élit un seul Mister Chti’Nours chaque année mais les dauphins sont tout aussi célébrés, une élection du meilleur dauphin Chti’Nours a même été organisée.

    Ici ce qui compte, c’est le plaisir évident des candidats qui défilent en petite tenues, prennent la parole et sont acclamés pour ce qu’ils sont, des gays assumés qui prennent le pouvoir le temps d’une soirée, loin des caricatures et des profils Grindr qui ne veulent pas de gros, de mecs efféminés ou de mecs racisés. A leurs façons, ils luttent contre cette forme de racisme que le milieu gay tolère bien trop souvent et qu’il a complétement intégré dans son fonctionnement comme quelque chose de normal. Et certes ils revendiquent, mais en dansant, et c’est là que réside le succès de l’association et de ses nombreux rendez-vous qui jalonnent l’année comme les apéros ou les T-Dance organisé dans un club local le Dimanche.

    Agenda des rendez-vous Chti’Nours :

    www.facebook.com/Les-ChtiNours-535885996478195/

    Lieu : Le Bayard 153 rue nationale à Lille

    Partager:

  • C’est ce que pense la Hongrie ! Le gouvernement d’extrême droite hongrois a annoncé son retrait du concours, sans donner de raison officielle. Mais une source de la télévision publique hongroise évoque des liens avec la communauté LGBT dans The Guardian… Andras Bencsik, un commentateur en faveur du gouvernement de Viktor Orban, premier ministre, a d’ailleurs défini l’Eurovision comme une « flottille homosexuelle » et déclaré que le pays se porterait mieux, mentalement, s’il ne rejoignait pas la compétition. « Beaucoup de jeunes pensent que cette émission est tout public, mais durant le spectacle, on assiste à une destruction du goût du public à coups de travestis hurlant et de femmes à barbe », toujours cité par The Gardian… Rien de surprenant finalement car chez MTVA, la télévision publique hongroise, on est très proche d’Orban et on est « fortement encouragé » à ne pas offrir trop de couverture aux LGBTI+… Courage à vous en Hongrie !

    Partager:

  • « Faire les tasses », pour la « génération Grinder », ça ne veut rien dire. Avant la drague sur les applis, avant l’apparition d’internet, avant le minitel et le réseau téléphonique, avant qu’il n’existe des établissements dédiés, les mecs qui cherchaient à rencontrer d’autres hommes se retrouvaient dans les tasses !

    Les tasses, dans l’argot du siècle dernier, c’était les vespasiennes, c’est-à-dire les pissotières et urinoirs publics en tout genre. Ancêtres de la monoplace et aseptisée Sanisette Decaux, les urinoirs publics comptaient parfois une dizaine de stalles. À l’époque du placard, quand l’homosexualité était condamnée par la loi (et ce n’est pas si loin en France), les tasses de chaque ville, chaque village ont joué un rôle capital d’émancipation sexuelle et sociale. 

    C’est cette histoire urbaine dénigrée que Marc Martin a voulu volontairement mettre en lumière.

    Malgré son succès au Schwules Museum de Berlin l’an dernier, malgré une exposition au musée Leslie-Lohman de New Y

    ork prévu l’an prochain, Paris s’est montré frileux avec ce projet. Aucune institution n’a osé lever le masque sur les activités clandestines qui se déroulaient dans les vespasiennes de la Capitale. Trop politiquement incorrect ! Au sein même de la communauté LGBT+, le sujet divise : une partie des porte-paroles préfèrerait gommer cette partie de notre histoire, justement parce qu’elle fait tache aujourd’hui dans le décor. Pourtant, éc

    rit Marc Martin en ouverture de son ouvrage, ces édicules, qui se confondent avec les aventures de nombreux gays, travestis, prostitués, libertaires, offraient une liberté échappant à tout enjeu formaté, à toute logique économique. Ces lieux de passage et de sociabilité atypique voyaient les classes sociales s’estomper, les cultures se mélanger...  Et c’est justement parce qu’elles ont mauvaise réputation que le photographe s’est donné tant de mal. C’est un lieu de rencontre où lui-même a fait ses classes. Dans ce projet, il démontre une face cachée du Paris Gay qui a aussi permis de faire avancer la grande Histoire… Documents historiques à l’appui, dénichés dans les archives de la police et grâce aux témoignages des ainés sur le sujet. Il ne s’agira donc pas uniquement d’une exposition artistique mais bien d’un positionnement politique de l’artiste. Il s’est entouré d’auteurs, de scientifiques pour décrypter 200 ans d’histoires, loin des représentations propres et polissées. 

    Marc Martin « Les tasses, toilettes publiques – affaires privées ».
    Sortie du livre 4 nov. 2019.

    Partager:

  • Merci Grizou !

    Ah Griezmann ! Merci ! La récente polémique sur le fait d’arrêter les matches de football après des chants racistes mais pas après des chants homophobes n’a pas lieu d’être pour la star des bleus. Pour lui, le traitement devrait être identique et les rencontres suspendues au même titre. Il déclarait, sur RTL, «Si on arrête les matches, les gens ne seront pas contents et ils arrêteront de le faire», s’opposant ainsi au Président de la Fédération Française de Football Noël le Graët et à son intervention sur France Info : « L’arrêt des matches ne m’intéresse pas. C’est une erreur. J’arrêterais un match pour des cris racistes, j’arrêterais un match pour une bagarre, des incidents s’il y a un danger dans les tribunes». Racisme ou homophobie, deux poids, deux mesures donc et des discriminations moins graves que d’autres ? Roxana Maracineanu, ministre des sports, rejoint totalement Antoine Griezmann et condamne ces propos. Strobo mag et ses lecteurs vous remercient ! Rappelons que d’un côté comme de l’autre, les positions sont claires depuis longtemps. En mai, l’attaquant de l’équipe de France posait en une de Têtu avec un slogan simple : « l’homophobie dans les stades, ça suffit ! » espérant ainsi éveiller la conscience des plus jeunes tandis que de son côté Noël le Graët enchaine depuis des mois les propos déplacés et stigmatisants s’attirant les foudres des associations, ministres, et de toute la communauté LGBTQI+.

    Partager:

  • DJ Tio

    Matteo Borsato, né en 1984, connu sous le pseudo artistique DJ TIO est né à Asti (Italie). Toujours passionné par le monde de la musique, grâce à sa

    mère, danseuse, et à son oncle, passionné de systèmes audio, il décide en 2015 de commencer sa carrière

    de DJ en dédiant son nom (Tio, en espagnol «oncle») et sa carrière à celui qui est mort l’année précédente.

    Il tombe immédiatement amoureux de la house music dans plusieurs festivals de circuit auxquels il a participé et grâce à DJ Peter Rauhofer, son grand mentor. Ensuite, il cherche son propre style, passant de la house music à la techno en passant par la house progressive et la techno, devenant ainsi un DJ polyvalent.

    Il a commencé à jouer pour Gorillas, où il est devenu plus tard DJ Resident, un groupe italien né à Rome et présent dans de nombreuses villes italiennes comme Catane, Bologne, Florence, Padoue, Vérone, Brescia, Naples et Milan.

    Grâce à l’expérience acquise, il a commencé à faire des tournées en Europe et à tourner pour plusieurs soirées comme Aqua club de Torremolinos, Shoushou’s en Belgique, Macho sauna pour les afters de la Démence à Bruxelles, Steel Party à Cologne, Him à Anvers, Woof party à Luxembourg, Church club à Amsterdam, Le Dépôt à Paris et bientôt au festival Mediterranea à Malte et au Circuit Festival de Barcelone.

    En 2019, il composera son premier titre en tant que producteur. 

    soundcloud.com/dj-t-o-8

    Partager:

  • Originaire de Montpellier, Joff Tekmeister a passé son adolescence entre les free parties et les boîtes gay du sud de la France.

    Grand amateur de techno allemande mais aussi de house et d’électro, il se fait la main et les oreilles en mixant chez lui avec les platines de son colocataire.

    En 2005, il déménage à Paris, et mixe dans des bars du Marais en 2009, il rencontre les promoteurs des soirées Beardrop avec qui il va commencer à travailler. A travers diverses soirées à Paris ainsi qu’en province, il touche un public plus large et développe alors son propre style.

    En 2013 débute l’aventure Cheescake avec son complice Ricardo Osoloco. Dans une thématique et un décor sans cesse renouvelé, Ricardo et Joff mêlent happy house et techno, accompagnés d’invités sélectionnés avec soin, dans une ambiance bonne enfant et colorée…

    Depuis 2016, Joff participe également aux soirées fetish «Bruthal» à paris et « Kode » à Montréal, aux Marches des fiertés de Paris.

    Toujours ouvert à de nouvelles expériences, Joff espère faire danser de nouvelles villes très prochainement !

    soundcloud.com/jofftekmeister

    mixcloud.com/jofftekmeister/

     

    3 questions à JOFF

    Bonjour Joff, quelle est ton actualité en ce moment ?

    En mai dernier, je me suis envolé pour mixer pour la soirée Kode à Montréal pour pour la 2ème fois. Les orgas

    de Kode m’avaient repéré suite à un mix que j’avais créé à Beardrop.

    Il a eu aussi la soirée Bruthal fin mai. Les sets que j’y ai joué étaient plutôy Tech-house « dark » et techno, assez fat (avec des grosses basses).

    On te retrouve où prochainement ?

    Je vais mixer sur un char à la marche des fiertés de Paris le 29 juin, plus d’info très prochainement sur ma page.

    D’autres projets ?

    Pour la rentrée, je travaille sur un nouveau concept de soirées, à Paris. Ce sera un rendez-vous happy- queer-gay... mais je ne peux rien dire pour l’instant. La tonalité musicale sera Tech-house, rien à voir avec l’ambiance dark de Bruthal Party.

    Partager: