Une vidéo circule montrant un couple gay obligé de défiler dans les rues de Rumuewhara, au Nigéria, sous les coups et les propos homophobes d’une foule qui se délecte de la violence qu’elle fait subir à ces deux garçons. Dans ce pays qui condamne l’homosexualité avec de la prison, ce genre d’exaction est courant.
Alors que Salomé Zourabichvili, la présidente géorgienne avait exprimé son désaccord sur une loi controversée qui vise à restreindre les droits des personnes LGBT+ en refusant de la signer, le président du parlement en a décidé autrement. Pour ce pays qui emboite le pas à la Russie en adoptant des lois LGBTophobes toujours plus drastiques pour soi-disant renforcer les « valeurs familiales », cette nouvelle décision complique encore un peu plus son entrée dans l’Union européenne. En effet, le texte promulgué un large champ de liberté puisqu’il interdit le drapeau LGBT+ en public, les prides, le fait d’évoquer l’existence des LGBTQ+ dans les livres et les films et les transitions médicales. Dans la foulée, le parlement européen a voté la mise en place de sanctions ciblées et précise que si la législation n'est pas abrogée, les relations entre la Géorgie et l'UE ne pourront pas progresser. L’intégration du pays dans l'UE est donc à ce jour suspendue.
Il semblerait que la Russie voie dans tous les aspects de l’homosexualité, la présence de Satan. En tous les cas, c’est sous couvert d’être « adepte du satanisme » qu’un directeur de centre médical à Oulianovsk a été arrêté par les services de sécurité russe, le 4 octobre. « Il encourageait l’idée de relations homosexuelles parmi ses subordonnés comme un moyen d’adhérer au culte du diable », a précisé l’agence de presse d’Etat Ria Novosti. Ce médecin est accusé de « contrainte à commettre des actes sexuels » et de « participation aux activités d’une organisation extrémiste », n’oublions pas que c’est ainsi que la Russie par une loi liberticide qualifie le mouvement LGBTQIAP+. Il encourt jusqu’à six ans de prison, selon les médias russes.
Le nouveau local de l’association s’est fait attendre ! le 14 octobre, l’équipe a enfin inauguré ses nouveaux locaux, en présence d’élus de Paris Centre et de la mairie de Paris, notamment Jean-Luc Romero-Michel, en charge des droits humains, de l'intégration et de la lutte contre les discriminations. L’implantation dans le centre de Paris le place au plus près des besoins des populations ciblées.
Ce contenu pourrait récupérer des données personnellesCliquez sur le bouton pour autoriser ce contenu Outre ses actions de prévention et de dépistages historiques, l’association a mis en place depuis mai 2023 le CeSaMe Paris IDF, un dispositif innovant de soutien psychologique et d’orientation communautaire. Ce projet combine santé sexuelle et santé mentale pour offrir un accompagnement spécifique aux personnes LGBTQIA+ et à leurs proches. Malgré son utilité évidente, les restrictions budgétaires ont conduit à une réduction drastique de l’activité.
C’est pourquoi Enipse a lancé une cagnotte en ligne. Déductible des impôts à hauteur de 66%, chaque don permettra de continuer à offrir des rendez-vous psychologiques, à organiser des groupes de soutien pour les plus vulnérables, à faciliter des orientations vers le soin psychique et somatique et à sensibiliser les professionnels de santé mentale aux spécificités identitaires. Vous pouvez participer via le QR code ci-dessous.
Rares sont ses événements publics où les personnalités politiques de premier plan montrent de l’intérêt pour la scène fetiche gay. C’est le cas de Madame Catherine Trautmann, Maire de Strasbourg qui était présente au rendez-vous organisé en étroite concertation avec le collectif Fetish Social Strasbourg, le vendredi 20 septembre 2024 autour de la vie et les combats du dessinateur finlandais Tom of Finland dans le cadre des Bibliothèques idéales de Strasbourg.
Un moment certes festif, mais avant tout instructif et militant. A quand un tel engagement de la part d’autres figures politiques pour défendre le milieu fetiche à Paris et dans les autres villes de France ? Merci Madame Trautmann de votre soutien indéfectible.
Saioa, Camille et Maïwenn recherchent toutes les bonnes volontés pour créer une émission de « culture queer, la culture avec un grand C : art, culture, littératures, sciences, actualité, sports, etc. » Monteur.euse, créateur.rice sonore, mais aussi chroniqueur.euses, l’envie vaut autant que l’expérience. On peut les contacter via : radioculturequeer@gmail.com ou instagram.com/qulture_radio.
L’association a pris un très bon départ l’année dernière. Il faut dire que cette structure a répondu a de nombreuses attentes communautaires. Pour l’aider à continuer, adhérez ! Le montant est libre. Et surtout, comme toutes les bonnes volontés sont bonne à prendre, n’hésitez pas à proposer un peu de votre temps, de vos connaissances et de votre énergie… Adhésion ici. Agenda du Centre ici.
Le festival européen du sport inclusif se déroulera du 23 au 26 juillet 2025. Les pré-inscriptions sont ouvertes pour les 45 sports représentés, dont certains surprenants : E-aviron (rameur de salon), E-sport (sports sur console de jeux), flag football, quadball, danses de salon et même dragon boat.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques à peine fini, on y retourne sur la Côte d’Azur avec le tournoi multisports célébrant la diversité et l’inclusion (du 11 au 13 octobre).
Il est ouvert à toutes les personnes, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Et pas besoin d’être un athlète, le but restant de s’amuser en participant à des compétitions : - Badminton : En double dégenré, venez montrer votre agilité et votre rapidité sur les courts de badminton. Que vous soyez débutant ou confirmé, vous trouverez des adversaires de votre niveau pour des matchs palpitants. Le tournoi est dégenré et les équipes hommes, femmes et mixtes+ concourent ensemble, avec seulement quelques points bonus ou malus au démarrage du set. - Volley-ball : Formez votre équipe de 6 (dégenré) et préparez-vous à des échanges intenses. Le tournoi de volley-ball est l’occasion parfaite pour démontrer votre esprit d’équipe et votre passion pour ce sport collectif. - Natation en eau libre : Plongez dans les eaux azur de la Méditerranée et participez à des épreuves de nage en mer. Ce défi sportif (individuel et/ou relais) est ouvert à celles et ceux qui souhaitent combiner performance et plaisir dans un cadre naturel exceptionnel.
Selon une étude, les tentatives de suicide ont augmenté chez les adolescents trans lorsque les États ont adopté des lois anti-transgenres. Aux États-Unis, les personnes qui s'identifient comme transgenres ou non binaires ne représentent qu'une infime partie de la population, mais elles ont fait l'objet d'une attention négative de la part des législateurs, et ces lois peuvent avoir des conséquences potentiellement mortelles.
Cette étude, publiée dans la revue Nature Human Behaviour, révèle que lorsque les lois anti-trans deviennent des lois d'État, les tentatives de suicide chez les jeunes transgenres et non binaires augmentent, avec des hausses allant jusqu'à 72 %.
En huit ans, les Seychelles, petites îles africaines, sont passées d'un pays qui menaçait les personnes LGBTQ de prison à un pays qui protège les personnes LGBTQ contre les violences motivées par la haine. Jusqu'en 2016, la loi seychelloise prévoyait des peines de prison allant jusqu'à 14 ans pour les relations homosexuelles entre hommes. Aujourd'hui, une nouvelle loi révisée prévoit des peines d'emprisonnement plus lourdes pour les crimes violents motivés par l'hostilité envers les victimes en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur sérologie, de leurs caractéristiques sexuelles, de leur race, de leur religion ou de leur handicap.