
Au pays de l’oncle Sam, l’antagonisme de la conception de la société est de plus en plus marqué à mesure qu'on se rapproche de l’élection présidentielle.
Ces tensions plus que palpables ont fait une nouvelle victime en la personne de Nex Benedict. Cet.te adolescent.e non binaire s’est donné.e la mort après une bagarre avec 3 autres élèves en février. Iel souhaitait utiliser les toilettes des filles.
L’Oklahoma, Etat conservateur républicain, a adopté une législation interdisant aux élèves d’utiliser des toilettes qui ne sont pas en conformité avec leur sexe assigné à la naissance. « Nex Benedict, un gamin qui voulait juste être accepté, devrait être encore avec nous aujourd’hui », a déclaré Joe Biden.
De leur côté, les ambassades américaines ne pourront plus arborer le drapeau arc-en-ciel pendant le mois des Fiertés, sur décision du Congrès américain. Depuis son arrivée au pouvoir, Joe Biden a annulé cette interdiction initiée par son prédécesseur. Ce véto du Parlement, à majorité républicaine, est contenu dans un texte budgétaire fédéral global que le président démocrate a voulu absolument faire passer. Il a dû donc sacrifier cette avancée symbolique.
Une bonne nouvelle malgré tout : la nomination de la première juge ouvertement lesbienne à la cour d’appel américaine : Nicole Berner aura fort à faire face au lobby réactionnaire.
Quant à Disney, les sirènes du profit ont pris le pas sur l’idéologie. Un accord avec l'Etat de Floride sur la gestion du site abritant l'un de ses parcs d’attractions a été trouvé.
Réputée pour ses positions pro-LGBT+, la firme américaine avait dénoncé un projet de loi qui restreignait l’enseignement des sujets en lien avec l’orientation sexuelle dans les écoles primaires de Floride. Par représailles, le gouverneur républicain Ron DeSantis avait supprimé son statut spécial, mettant fin aux avantages dont le parc d’attractions Disney World bénéficiait depuis 60 ans.
Les milliers d’emplois et les bénéfices en jeu ont pris le dessus sur l’engagement…

Une enquête historico-philosophique au cœur des lieux de qui ont marqué la vie de l’essayiste américain Jeremy Atherton Lin. Bienvenue dans le monde de Gay Bar, un ouvrage testament.
Les plateaux d’humour et les Comedy Clubs ne sont pas réputés pour être les plus accueillants pour la communauté. Blague de mauvais goût, discrimination, haine et préjugés ont leurs adeptes. Alors comment créer un évènement d’humour LGBTQIA+ qui soit à la fois joyeux et inclusif, tout en garantissant une safe place autant aux artistes sur scène qu’au public dans la salle ? La réponse le 14 mai au Théâtre de la Tour Eiffel qui propose la deuxième édition de la Pride Comedy Show, un rendez-vous inédit qui célèbre l’amour, la diversité et la fierté d’être qui on est ! Pour donner suite au carton de la première édition en 2023, cette nouvelle mouture invite sur scène une pléiade de personnages de haut en couleurs pour s’amuser et rire. La chroniqueuse, podcasteuse et humoriste, Marine Baousson en qualité de maîtresse de cérémonie aura à ses côtés la crème de la crème des humoristes LGBGTQIA+. Vous retrouverez donc ce soir-là Jérémy Lorca, Tahnee, Lorie, le duo Rose et Punani, Yohann Lavéant, Lou Trotignon, Mahaut Drama, Coline Estremo, Louis Cattelat et Audrey Baldassare qui auront dans leur besace des textes autour d’un fil conducteur commun : les idoles. De quoi faire passer une très belle soirée !
L’actrice ne veut plus restée campée ce type de rôle. Dans Euphoria, puis dans Hunger Games, mais aussi dans 3 films à venir, elle souhaite désormais aller dans d’autres directions : « je sais très bien que je suis une des personnes transgenres les plus célèbres dans les médias en ce moment et je sens une responsabilité. (…) Mais au final, je pense sincèrement que ne pas mettre ça au centre de ma carrière me permettra d’aller plus loin. Et je pense qu’aller plus loin et faire des trucs incroyables, dans l’intérêt du mouvement, sera bien plus utile que d’en parler sans cesse. »
Depuis longtemps les personnes trans voulant bénéficier d’une chirurgie pelvienne ou mammaire dite d’« affirmation de genre » devait attendre que leur chirurgien fasse une demande d’« entente préalable » auprès des caisses Primaires d’Assurance Maladie pour valider la démarche. Processus honteux lorsqu'on sait que ce formulaire n’est pas requis pour des personnes cis souhaitant faire de même. Cette discrimination vient enfin de tomber après « des discussions, des rencontres et une écoute constructive » avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.
Ça bouge dans le Finistère côté communauté arc-en-ciel. Fin d’année dernière, Archivq, une association ayant pour vocation la collecte et la conservation des documents relatifs à l’histoire du mouvement LGBT dans la région a vu le jour. Ce travail d’archivage a pour ambition de garder en mémoire le maximum d’informations autant à travers des documents physiques que virtuels sur cette partie de la Bretagne. Une initiative à encourager sur l’ensemble du territoire. Dans le même élan, Brest va accueillir son 1er Festival culturel LGBT à partir du 17 mai, journée internationale contre l’homophobie et la transphobie et se tiendra jusqu’au 22 juin avec la Marche des Fiertés de Brest. Un mois de rendez-vous avec des performances drags, des lectures et des concerts parmi plein d’autres surprises. Ce projet a été mis sur pieds par 7 associations queer et féministes. 
Si vous vous posez des questions sur la transidentité, n’hésitez pas à aller consulter le MOOC 
L’association 
Le 11 avril 1994 une vingtaine de personnes dans la tourmente de l’épidémie de SIDA qui s’abattait en France, créait SOS Homophobie. De toutes les luttes, le crédo de SOS Homophobie reste inchangé : prévenir, soutenir et militer ! De la ligne d’écoute destinée à aider et soutenir les victimes de l’intolérance et de la haine aux différents combats livrés pour les droits des LGBTI, la mobilisation est permanente.
On craignait la fin du magazine iconique communautaire après sa mise en redressement judiciaire en octobre 2023. Répit ou nouveau souffle : la fondation le Refuge et le groupe SOS ont annoncé reprendre sa gestion au sein d’une société à mission. Cette dernière « préservera l’identité et l’indépendance éditoriale du magazine, tout en poursuivant la diversification des activités » du titre.
Au cœur de Calais, La Tram Bar se distingue comme un bar et pilier de la vie locale LGBTI friendly mais c’est d’abord à distance qu’on en entend parler, tant il est un modèle de dynamisme pour les gens qui le suivent, ébahis, que ce soit en région ou au delà! Ce bar gay friendly, fondé en 2020 par Martial Toulotte, n’est pas seulement le seul bar friendly sur la côte, mais un vrai véritable carrefour culturel où se rencontrent les clients et les passionnés de chanson. La Tram Bar est réputé pour son accueil (très) chaleureux, chaque visiteur, qu’il soit gay, lesbien, bi, trans, ou hétéro, se sent immédiatement à l’aise.