De plus en plus au fait des grands sujets de société, la série « New York Unité Spéciale » a frappé fort pour sa 23ème saison. Diffusée sur la chaîne américaine NBC depuis 1999 (et sur TF1 en France) avec des taux d’audience toujours élevés, la série vient de faire beaucoup parler d’elle avec le 11ème épisode de cette nouvelle saison, baptisé « Burning with Rage Forever ». Dans ce nouveau volet, le jeune Noah, fils de l’inspectrice Olivia Benson (interprétée par Mariska Hargitay), se confie sur le harcèlement scolaire subi par l’un de ses camarades de classe au cours d’une promenade dans le crépuscule new-yorkais. Une conversation prétexte à son propre coming-out Bi. Le jeune garçon de douze ans y explique clairement à sa mère être autant attiré par les filles que par les garçons. Si au fil des saisons, la série a largement fait place à des personnages LGBTQ+, c’est la première fois qu’il y est question d’un coming-out de pré-adolescent. Une belle avancée pédagogique…
A l’occasion des 60 ans du premier défilé de Yves Saint Laurent, qui a eu lieu le 29 janvier 1962, six institutions muséales parisiennes se sont regroupées pour proposer une lecture unique de l’univers de YSL à travers son amour des arts et de la littérature. Après avoir fait ses armes chez Christian Lacroix, le jeune Saint Laurent ose poser sa griffe sur les podiums. Sa première collection reçoit les louanges d’un parterre de personnalités et l’attention des médias. C’est le début de la maison YSL qui règne depuis sans partage sur le monde de la haute couture. Son style masculin-féminin à travers le smoking imposa sa patte sur le vestiaire féminin, malmenant ainsi les questions de gens avec lesquels il aimait allégrement jouer. Pour cette rétrospective unique, le Louvre, le centre Pompidou, le musée d’Art Moderne de la Paris, Le musée national Picasso, le musée d’Orsay et le musée Yves Saint Laurent Paris ont répondu à l’appel de la fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent pour proposer chacun à leur manière un regard particulier en fonction de leurs collections personnelles sur le créateur. Chaque établissement invite donc à explorer la passion pour les arts d’YSL par un jeu de face à face entre une pièce iconique des collections imaginées par le designer et l’œuvre qui l’inspira. Avec ces dialogues inédits, on pénètre l’esprit du maître. Un bel hommage à une carrière qui a toujours fait écho à son temps. Sublime, intimiste et magique.
Dans les rues d’un Paris déserté, la narratrice avance la peur au ventre et la joie au cœur : c’est chez Sara qu’elle se rend, pour la toute première fois. Les premières fois, les deux amantes les comptent et les chérissent, depuis leur rencontre, les messages échangés comme autant de promesses poétiques, le désir contenu, jusqu’à l’apothéose du premier baiser, des premières caresses, de la première étreinte. Leur histoire est une évidence. Débute une romance ardente et délicate, dont les héroïnes sont également les témoins subjuguées. La découverte de l’autre, de son corps, de ses affects, l’éblouissement sensuel et la douce ivresse des moments partagés seront l’occasion d’apprendre à se connaître un peu mieux soi-même.
Delphine est l'épouse d'Antoine depuis presque dix ans. Ce couple de la bourgeoisie bordelaise suit son existence sans heurt, à l'exception d'un détail : Antoine mène une double vie dans laquelle il laisse libre cours à son appétence BDSM. Delphine le sait et accepte cet arrangement, à condition de ne rien connaître de ce qui s'y passe. Un jour pourtant, elle découvre la malle cachée par son mari. À l'intérieur, des instruments, des accessoires, mais également une série de lettres. Les lettres d'une soumise, qui décrivent précisément leurs rendez-vous. D'abord révulsée par la teneur de cette lecture clandestine, Delphine finit par être prise dans un engrenage vertigineux : le besoin de savoir, malgré la honte et la culpabilité, pourquoi cette femme accepte chacune des " épreuves " auxquelles Antoine la soumet mois après mois, dans une dévotion toujours grandissante. Jusqu'où iront la reddition sexuelle de l'une et l'intégrité de l'autre ?
Ce livre propose une plongée dans ton cul, depuis une perspective queer et féministe, mêlant théorie, récits et humour. Comment nos pratiques sexuelles notamment anales jouent sur nos rapports à nos corps, nos genres et sur les dynamiques de pouvoir en général ? Pourquoi féminité, passivité et donner son cul sont souvent liés dans cette société ? (spoiler : misogynie et culture du viol). Qu’est-ce que les gouines, les bi·e·s et les pédés ont à s’apprendre mutuellement en matière de dilatation ? Tu veux essayer mon nouveau gode avec la tête qui tourne et qui pulse en même temps ? Pourquoi c’est si difficile de parler de nos culs même entre queers ?
Jeff Keller auteur de Fucking Berlin, Sex Macht Frei pu encore 100 chefs d’œuvres de la littérature gay, sera en signatures de ces ouvrages à la Librairie les Mots à la Bouche, le jeudi 13 janvier. L’occasion d’échanger avec l’écrivain et de se plonger dans son écriture à travers ces différents textes. Entre virée nocturnes, torrides et sombres berlinoises et escapades à travers les mots qui font la prose gay, Jeff Keller est un ethnologue de son époque.
L’inconnu du lac : 
