Le 22 novembre dernier, Actions Traitements a organisé son premier webinaire sur le thème « Innovations thérapeutiques ET VIH : vers une révolution ? ». Depuis l’arrivée des premières trithérapies efficaces en 1996, de nombreux antirétroviraux utilisés dans le traitement du VIH ont été mis sur le marché, à la fois plus efficaces pour réduire et maintenir la charge virale indétectable et mieux tolérés car provoquant moins d’effets indésirables.
La recherche est toujours très active et Actions Traitements s’attache, depuis plus de trente ans, à produire des documents et proposer des
événements afin de rendre l’information sur les innovations thérapeutiques accessibles aux personnes concernées ainsi qu’à celles qui les accompagnent. En amont de la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre 2021, l’objectif de ce webinaire était de proposer un temps d’échange avec des professionnels de santé et des associatifs sur quelques innovations mises à disposition récemment :
• L’allègement thérapeutique, qui permet de réduire le nombre de jours de prises par semaine ou le nombre de molécules dans la combinaison antirétrovirale.
• Les antirétroviraux injectables à longue d’urée d’action, qui après la phase d’initiation, sont injectés tous les deux mois.
• Les conditionnements trimestriels, qui évitent aux personnes vivant avec le VIH de devoir aller récupérer leur traitement chaque mois à la pharmacie.
• Les nouvelles classes thérapeutiques, qui proposent des solutions en cas de VIH multirésistant aux ARV existants.
Après les présentations de deux infectiologues, sur les preuves scientifiques ayant permis de valider ces innovations thérapeutiques, le webinaire donnait la parole à une pharmacienne, un infirmier et une représentante d’association, afin de multiplier les points de vue. Puis un long temps d’échange permettait aux quelques 140 personnes connectées de poser leurs questions en direct sur tous les sujets qui venaient d’être abordés.
L’ensemble webinaire est disponible en replay et en intégralité (une vidéo par intervention) sur notre chaîne YouTube où l’on peut également retrouver les vidéos pédagogiques et interviews d’experts.
Pour toute question sur les innovations thérapeutiques la ligne d’écoute d’Actions Traitements est ouverte du lundi au jeudi de 15h à 18h au 01 43 67 00 00 ou par mail à ecoute@actions-traitements.org. Actions Traitements vous donne rendez-vous très prochainement pour un nouveau webinaire !
Après le succès de la pièce en 2021, le théâtre a décidé de reprogrammer cet opus de Larry Kramer, écrit en 1985, seulement deux ans après la découverte du virus.
Une avancée de plus pour l’homoparentalité en janvier : après avoir étudié le cas de deux couples élevant ensemble deux enfants, la justice a reconnu l’autorité parentale des deux parents non-biologiques. Sans accéder au statut officiel de parents, ils sont désormais responsables des enfants. Le jugement du tribunal de Paris, qui a suivi les demandes du ministère public, reconnaît que le statut de tiers à l’égard des enfants ne permettait pas aux parents non-biologiques d’être « légitimes à donner leur avis ou leur accord sur une décision à prendre» concernant lesdits enfants ». Cette décision va donc dans le sens de l’intérêt supérieur de l’enfant.
Il faut toujours une première fois pour créer une jurisprudence en France. C’est chose fait depuis le 9 février : une femme transgenre, reconnue comme femme par l’état-civil, et qui a conçu sa fille lorsqu’elle était en transition, a été reconnue comme mère sur l’acte de naissance. 8 ans de procédure ont mis fin à un vide juridique, elle ne figurait pas sur l’acte de naissance de sa fille, l’officier d’état-civil ayant refusé de l’y inscrire comme mère. L’intérêt supérieur de l’enfant et le droit au respect de la vie privée ont été au cœur de la décision de la décision de justice, qui a également estimé qu’il n’était pas nécessaire de mentionner le changement de genre de la mère. Cette décision a été saluée par un collectif d’associations regroupant Acceptess Transgenres, APGL Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens , Divergenres, Fédération LGBTI, GIAPS, Inter-LGBT, LigueDes Droits de Lhomme, Asso Outrans, RITA Grenoble.
Le concours de queens a pris possession de l’arrière-salle du Who’s pour y organiser ses compétitions, animée par la Cookie Kunty. Sur le modèle international du Ru Paul’s drag race, Le concours accueille à chaque fois 3 candidates, et se déroule en 3 étapes : le lipsync sur un thème imposé, le show carte blanche et le défilé best outfit. On vote grâce à des drag dollars remis lors d’une commande de verre. 
L’hiver s’éloigne doucement, et avec le printemps arrivent les premières dates des Marches des Fiertés dans l’hexagone :
C’est quoi le visage de la domination dans notre société et donc au travail ? Comment vit-on cette norme hégémonique alors qu’on n’est ni blanc·he, ni homme, ni hétérosexuel·le, ni valide? Faut-il 
Ca se passe au Terminal 7, dans le 15ème à Paris, un rooftop tout nouveau tout beau, avec une vue imprenable sur la capitale. 2 grosses soirées prévues : le 19 mars avec l’iconique Eric Prydz, et le 1er avril avec les DJs Popof, Julian Jeweil, Maud Geffray.
Un arrêté signé le 11 janvier doit mettre fin aux questions sur l’orientation sexuelle des donneurs ainsi qu’au délai d’abstinence imposé aux hommes gays et bis. Cette réforme sera effective le 16 mars, avec le retrait de toute mention à l’orientation sexuelle des donneurs. Jusqu’ici, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) devaient respecter une période d’abstinence de quatre mois. Le seul critère retenu sera désormais celui du risque. Il n’y aura plus de restriction liée à l’orientation sexuelle, selon le ministère de la Santé. Les questions posées dans la nouvelle version du formulaire précédant le don concerneront le nombre de partenaires sexuels au cours des quatre derniers mois, la prise de stupéfiants, les tatouages. Néanmoins, la prise de PrEP exclura du don. La prophylaxie est très efficace, selon le ministère, mais elle est prescrite en cas de prise de risques. De plus, il peut y avoir des interactions entre la prise des antirétroviraux et le dépistage du sang au VIH. 
Affiches et dépliants vont être diffusés dans les boîtes de nuit à destination des professionnels et des victimes. «