
Le changement de sexe à l'état civil reste une épreuve complexe et souvent humiliante pour les personnes trans en France. Actuellement, elles doivent passer par des tribunaux, justifiant leur genre avec un dossier lourd et intrusif, un processus jugé « absurde » par la sénatrice écologiste Mélanie Vogel. En avril 2024, elle a proposé une simplification de cette démarche, la transformant en une simple déclaration.
Dans le média en ligne Slate, un reportage datant du 3 janvier relate à travers des témoignages poignants les difficultés rencontrées : des années à vivre avec des papiers inadaptés, des humiliations lors de contrôles médicaux ou administratifs, et des demandes de preuves souvent intrusives. Maud Royer, présidente de l’association Toutes des femmes, souligne que cette procédure expose davantage les personnes trans aux discriminations, notamment au début de leur transition.
Face à cette situation, des voix s'élèvent pour défendre l'autodétermination. Des pays européens l'ont déjà adoptée, permettant à plus de personnes d'accéder au changement d'état civil. En pleine offensive transphobe, la nécessité d'une réforme est plus que jamais d'actualité pour garantir des droits fondamentaux et lutter contre les discriminations.

Le gouvernement socialiste espagnol, dirigé par Pedro Sánchez, fait face à une controverse après avoir annoncé la suppression du « Q+ » dans LGBTQ+ et l'interdiction pour les femmes transgenres de participer aux sports féminins, réservés aux « personnes ayant un sexe biologique féminin ».
La Haute Autorité de Santé (HAS) a fermement dénoncé un article du Figaro qui a révélé un document de travail sur les parcours de soins des personnes trans, accusant le média de contribuer à une « panique morale ». Ce communiqué, publié le 13 décembre, appelle au « calme » et à la « sérénité » dans l'élaboration des recommandations concernant la transition de genre.
Une enquête interne du Syndicat de la magistrature, publiée par Mediapart, met en lumière le sexisme systémique et les violences sexuelles au sein de l'institution judiciaire française.
Le tribunal correctionnel de Moroni, aux Comores, a condamné deux jeunes femmes à 13 et 10 mois de prison, dont la moitié ferme, ainsi qu'à une amende de 200 € chacune, en raison de leur orientation sexuelle. Cette décision fait suite de leur arrestation en juin dernier, après une plainte pour des actes jugés « contraires aux bonnes mœurs ». Le procureur avait requis un an de prison ferme, arguant d'une nécessité de « punition exemplaire » face à une homosexualité, selon lui, incompatible avec les valeurs comoriennes, retrace le site SOS homophobie. 
Le débat sur la lutte contre le VIH/sida a pris une tournure inquiétante à l’Assemblée nationale. Alors que le député Les Républicains (LR), Xavier Breton, avait proposé de supprimer le groupe d’études dédié sur le sujet, un organe qui a œuvré pendant plus de vingt ans pour sensibiliser et informer les parlementaires sur cette question de santé publique, les voix des élus engagés et des associatifs contre cette proposition a été écoutée. Derrière l’inquiétude que cette initiative a suscitée, on retrouve notamment le député socialiste Arthur Delaporte. Il a été l’ancien vice-président du groupe, et a tout de suite dénoncé cette proposition comme une véritable régression.
Le Conseil d’État a confirmé la dissolution de l'association Civitas, un groupe catholique connu pour ses prises de positions discriminatoires.
La 18
Le fondateur du site de rencontre Coco, Isaac Steidl, a été placé en garde à vue par les gendarmes dans le cadre d'une enquête sur des infractions graves, notamment liées à des affaires de guets-apens ciblant des hommes gays. La plateforme, fermée depuis six mois, est impliquée dans plus de 23 000 procédures judiciaires, dont l'affaire Pelicot, et est accusée d'avoir facilité des actes criminels variés, allant du proxénétisme à l'homicide. M. Steidl, ancien informaticien de 44 ans, est suspecté d'être l'administrateur du site, qui attirait jusqu'à 700 000 visiteurs par mois.
Le Centre communautaire invite les artistes d’Alsace à transformer son accueil et sa médiathèque en véritable galerie d’art. Des œuvres en lien avec l’engagement et la fierté seraient donc fortement appréciées, autant qu’une visibilité pour les artistes et collectifs LGBTI.