La cérémonie qui précède et augure souvent les Oscars s’est couverte cette année d’un manteau arc-en-ciel mais aussi très frenchy pour son 82ème palmarès. De nombreux.ses acteur.ices queer étaient nommés. Au rang des récompenses, Jodie Foster a reçu la timbale pour son rôle dans la saison 4 de True detective. Mais c’est le film du Français Jacques Audiard, Emilia Perez, qui a raflé la mise, avec pas moins de 4 trophées, accompagné d’un discours courageux de l’actrice trans Karla Sofia Gascon : « la lumière gagne toujours sur le côté sombre. Vous pouvez nous mettre en prison, nous passer à tabac, mais jamais vous ne pourrez nous retirer notre âme, notre résistance, notre identité ». Ce long métrage recevra-t-il l’Oscar en février ?
On notera aussi la superbe robe de Jonathan Van Ness sur le tapis rouge, ce qui bien sûr a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux, mais aussi fait bouger encore plus les lignes du genre. Enfin, la récompense de Demi Moore (meilleure actrice dans The Substance) a eu une saveur particulière, sa première en 45 ans de carrière. Il ne faut jamais désespérer…

Celui qui évoquait sur le plateau de l’émission L’heure de vérité sur Antenne 2, le 6 mai 1987, son inquiétude pour le personnel médical en contact avec les malades du Sida en ces mots : « je vous rappelle qu’un sidaïque hospitalisé coûte entre 500 000 et un million de francs par an et que le nombre de ceux-ci double tous les huit mois (…) dans les conditions actuelles, il y a rupture très grave de l’équilibre de la Sécurité sociale. Le sidaïque est contagieux par sa transpiration, ses larmes, sa salive, son contact. C’est une sorte de lépreux ». 
Le gouvernement travailliste du Royaume-Uni a annoncé le 11 décembre qu'il élargirait et rendrait permanente l'interdiction de prescrire des bloqueurs de puberté aux moins de 18 ans. Cette mesure, initialement instaurée par le précédent gouvernement conservateur en mai après un rapport soulignant le manque de données sur la transidentité chez les jeunes, sera réexaminée en 2027 et s'étendra désormais aux médecins du secteur privé.
C’est pour fêter l’anniversaire du lieu que le 25 janvier sera à marquer d’une pierre bleue avec la nouvelle revue Disco Divas. L’histoire se déroule autour d’une émission de télévision légendaire, Disco Bleu, produite et enregistrée à Marseille. Deux grandes divas chanteuses et performeuses, rivalisent pour gagner les faveurs du producteur de l’émission.
La police de l'Anhui, dans l'Est de la Chine, a intensifié sa répression contre les écrivains de fictions érotiques gays, entraînant de lourdes amendes et des peines de prison. Depuis juin, plus de 50 auteurs ont été arrêtés pour avoir publié des œuvres sur le site taïwanais Haitang Culture, accusés de produire et diffuser du matériel pornographique. Les peines vont jusqu'à 4 ans et demi de prison.
La Biélorussie, sous le régime autoritaire d'Alexandre Loukachenko, semble s'inspirer des politiques répressives de la Russie envers la communauté LGBTQ+. Des militants rapportent des actions violentes de la police, comme lors d'une descente au domicile de deux jeunes hommes à Minsk, Andrei et Sasha, qui ont été brutalisés et interrogés sur d'éventuels « réseaux clandestins » d'homosexuels. Les forces de sécurité leur ont explicitement fait comprendre que la répression en Biélorussie s'aligne sur celle observée en Russie, où l'homosexualité est également stigmatisée.
Lors d’un rassemblement à Phoenix le 22 décembre devant un parterre de conservateurs en liesse, Donald Trump a déclaré vouloir mettre un terme au « délire transgenre ». Il affirme qu'il signerait dès son premier jour d’investiture le 20 janvier, des décrets pour interdire les soins médicaux liés à la transition pour les mineurs, exclure les personnes transgenres des écoles et des forces armées, interdire la présence des femmes trans dans les compétitions sportives, et établir une politique officielle selon laquelle il n’existe que deux genres : homme et femme.

Ça se crêpe le chignon autour du titre YMCA. Un ancien membre des Village People, David Hodo, a récemment réagi aux déclarations de Victor Willis, le chanteur principal du groupe, qui a nié que leur célèbre chanson « YMCA » soit un hymne gay. Dans un post sur les réseaux sociaux, Willis a exprimé son mécontentement face à l'idée que la chanson de 1978 soit liée à la culture gay, affirmant que cette interprétation découle d'une hypothèse erronée sur l'orientation sexuelle de son co-auteur, Jacques Morali, et de certains membres du groupe. Willis a insisté sur le fait que la chanson ne doit pas être réduite à un simple symbole gay, ce qui, selon lui, nuit à son héritage. Hodo, qui a fait partie du groupe en tant qu'ouvrier du bâtiment de 1978 à 1982 et de 1987 à 2013, a contredit Willis en affirmant que sans Jacques Morali « il n'y aurait pas de chanson YMCA ». Il a révélé que Morali avait été inspiré par des rencontres dans un YMCA et que les mouvements de danse emblématiques provenaient d'une performance sur American Bandstand.
Au cœur de Paris, au 77 Rue du Faubourg du Temple, le cabaret-club Chéri Chéri s'impose comme la nouvelle référence pour les noctambules. Initié par Thibaud, créateur des soirées Rainbowpower, et Lucille, propriétaire du Wanted, ce lieu pluriel allie restaurant, cabaret et club, redéfinissant l'expérience nocturne avec une ambiance festive et une programmation des plus singulères.