
Andreï Kotov, directeur de l'agence de voyages Men Travel, a été retrouvé mort en détention provisoire, suscitant l'indignation des défenseurs des droits humains.
Âgé de 40 ans, il avait été arrêté pour avoir organisé des voyages destinés aux personnes LGBT+, activité désormais considérée comme « extrémiste » après la récente décision de la Cour suprême de qualifier le mouvement LGBT de « terroriste ».
Les circonstances de sa mort, survenues le 29 décembre, sont troublantes. Selon son avocat et l'ONG OVD-Info, Kotov avait dénoncé des violences lors de son arrestation. Les enquêteurs avancent un suicide, mais cette explication est largement remise en question par les défenseurs des droits.

Le 28 février, pour cette 10
La Biélorussie, sous le régime autoritaire d'Alexandre Loukachenko, semble s'inspirer des politiques répressives de la Russie envers la communauté LGBTQ+. Des militants rapportent des actions violentes de la police, comme lors d'une descente au domicile de deux jeunes hommes à Minsk, Andrei et Sasha, qui ont été brutalisés et interrogés sur d'éventuels « réseaux clandestins » d'homosexuels. Les forces de sécurité leur ont explicitement fait comprendre que la répression en Biélorussie s'aligne sur celle observée en Russie, où l'homosexualité est également stigmatisée.
Ça se crêpe le chignon autour du titre YMCA. Un ancien membre des Village People, David Hodo, a récemment réagi aux déclarations de Victor Willis, le chanteur principal du groupe, qui a nié que leur célèbre chanson « YMCA » soit un hymne gay. Dans un post sur les réseaux sociaux, Willis a exprimé son mécontentement face à l'idée que la chanson de 1978 soit liée à la culture gay, affirmant que cette interprétation découle d'une hypothèse erronée sur l'orientation sexuelle de son co-auteur, Jacques Morali, et de certains membres du groupe. Willis a insisté sur le fait que la chanson ne doit pas être réduite à un simple symbole gay, ce qui, selon lui, nuit à son héritage. Hodo, qui a fait partie du groupe en tant qu'ouvrier du bâtiment de 1978 à 1982 et de 1987 à 2013, a contredit Willis en affirmant que sans Jacques Morali « il n'y aurait pas de chanson YMCA ». Il a révélé que Morali avait été inspiré par des rencontres dans un YMCA et que les mouvements de danse emblématiques provenaient d'une performance sur American Bandstand.
La soirée du Cancan le 31 décembre a failli être la dernière dans ce temple des musiques électroniques. Situé dans le quartier en plein développement Euromed, le Dock a pour l’instant du mal à résister aux sirènes de la spéculation immobilière. En effet, l’établissement public qui gère le lieu n’a pas reconduit le bail. Un collectif a donc décidé d’entrer en résistance. Ou va la nuit ?, c’est son nom, regroupe 90 structures et a obtenu un report en mars 2025 de la fermeture du lieu. Mais il manque toujours des infrastructures pouvant accueillir de grands événements électro.
Inconnu(e) en France, cette drag mérite quand même une visite au Casino de Paris le 31 janvier 2025. Très peu répandu chez nous, le stand up queer marche fort outre Atlantique. Bob en est une figure emblématique. Parti.e de sa Géorgie natale, où sa mère tenait un bar à drags, iel a monté les échelons, jusque’à remporter Drag Race en 2016 et même faire le MC du Celebration Tour de Madonna. Même si l’humour à l’américaine semble exotique sur le vieux continent, ses saillies verbales ne laissent pas indifférents.
Le Sneg & Co a fait savoir que la Préfecture de Police de Paris prolongeait l'« arrêté anti after ». Dans sa lettre, le syndicat précise : « initié en juin, renouvelé en juillet, puis en octobre, sera reconduit en janvier 2025 pour une période de 3 mois. Il n'est pas encore paru mais le texte sera le même que celui de l'article 8 du dernier arrêté ». Cette décision qui a été actée sans concertation, ni appréciation des infractions sur le domaine public finalement constatées depuis la mise en place de cet arrêté, ne convient pas au Sneg & Co. L’organisation syndicale l’a fait savoir au cabinet du préfet.
Un pilier des nuits bordelaises raccroche : « après 9 belles années il est temps pour moi de tourner une page pour en ouvrir une autre. Donc soyons heureux en attendant le bonheur. Un seul et unique mot : merci pour ces merveilleuses belles années », peut-on lire sur Instagram. C’est la vie, même si on ne peut s’empêcher de penser avec nostalgie à tous les débuts de soirées passées dans ce bar.
En janvier 2020, le Collectif Fiertés en lutte voyait le jour. L’association organisatrice de la Marche des Fiertés ne se limite pas à cette manifestation en assurant des permanences, notamment pour les personnes trans et non-binaires mais aussi en organisant des rassemblements (contre le fascisme en juin 2024). La soirée du samedi 18 janvier sera l’occasion de soutenir la Marche et tous les événements de l’association tout en profitant de performances faites maison.
Le nouveau gouvernement de François Bayrou, composé de 35 ministres, suscite des inquiétudes au sein de la communauté LGBT. Plusieurs membres clés, comme Gérald Darmanin, Bruno Retailleau et Catherine Vautrin, ont un passé marqué par des positions fermement opposées au mariage pour tous et à la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes.