Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Jure-le ! de Marlène Grimmer, actuellement au Théâtre La Boussole, est une pièce saisissante qui explore la complexité de l’amour entre quatre femmes. Rosa, une veuve espagnole haute en couleurs, refuse de faire le deuil de son mari. Alex, une artiste perdue dans sa dépendance à la cocaïne, est sauvée par Rosa, qui lui offre un regard protecteur. De leur rencontre naît une amitié forte, mêlant générations et blessures. Parallèlement, Nina, infirmière et sœur d’Alex, tombe amoureuse d’Eve, une femme charismatique rongée par la jalousie.

    La pièce aborde avec pudeur des thèmes sensibles, notamment les violences conjugales dans les couples LGBTQ+. La mise en scène, innovante et proche du public, renforce cette émouvante histoire de retrouvailles et d’amour fou. Un spectacle à ne pas manquer, pour rire, pleurer et réfléchir sur la vie et ses fragilités.
    Infos : du mardi au samedi à 21h/www.theatrelaboussole.com

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le cabaret l’Etoile Bleue inaugure sa saison 2025-26 avec une nouvelle revue inspirée des grandes comédies musicales, à l’image de Chicago ou encore La cage aux folles.

    23 chorégraphies inédites et mise en scène interactive, ce show raconte une histoire universelle à travers deux personnages : Lina la timide, qui tente sa chance dans un karaoké, rencontre Gloria, drag star fantasque et bienveillante. Des clins d’œil a ABBA ou Lady Gaga, grands tableaux, humour, ce cabaret contemporain dépoussière le genre. Les samedis à 19h jusqu’au 20 décembre, le mercredi pendant les fêtes de fin d’année.
    107 bis boulevard Jeanne d’Arc, 13005 Marseille.
    www.cabaretletoilebleue.fr/events

    Bruno De
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  • Artiste multidisciplinaire, militant queer et figure emblématique du voguing en France, Kiddy Smile, en complicité avec l’artiste et scénographe Frédéric Fontan, transforme, le temps d’un week-end, la Grande halle de La Villette en véritable temple de la scène ballroom. Au programme: whacking, voguing et DJ sets viennent faire vibrer La Villette et rendre hommage aux racines politiques et artistiques de la ballroom.

    Samedi 29 et dimanche 30 novembre.

    Réservation ici.

    Bruno De
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  • Un projet de loi est en préparation, vers une plus grande répression des LGBT+. Si le Parlement approuve cette réforme, elle permettrait criminaliser l’expression publique des identités LGBTQ+, d’instaurer des peines de prison pour la promotion de l’homosexualité et de renforcer la réglementation des chirurgies de confirmation de genre. 
    Des organisations de défense des droits humains dénoncent ce projet comme une atteinte grave aux droits fondamentaux, à la liberté d’expression, à la dignité humaine et au droit à la santé des personnes LGBTQ+. Selon le dernier classement de l’ILGA, la Turquie figure parmi les pays européens les plus hostiles aux droits LGBTQ+, à la 47ème place sur 49. 

    Bruno De
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  • La Tram bar nous fait revenir en enfance en organisant son premier concours de cosplay. Quelque soit ton héros ou ton univers fantastique ou fantaisiste préférés, viens l’exprimer sur scène ! 4 catégories pour convaincre le jury : catwalk/défilé, qualité du costume, originalité, performance de 3 minutes.
    La date de la soirée sera révélée prochainement.
    Inscription : castings-latram-bar@hotmail.com
    instagram.com/la.tram.bar_calais

    Bruno De
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  • Derrière ce mot basque se « cache » le point névralgique de la communauté LGBTQIA+ de la région. Le local, tenu par l’association les Bascos, propose de nombreuses activités, quelle que soit son orientation affective ou son identité de genre. 
    Outre les permanences hebdomadaires, on peut profiter des vendredis auberge espagnole, des samedis dégustations de vins, de permanences trans, de soirées bears, de randonnées, etc. De quoi ne plus hésiter à pousser la porte !
    10 rue Jacques Lafitte, Bayonne
    Agenda : lesbascos.org/txalaparta-quezako

    Bruno De
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  • Le 27 octobre 2025, un mémorial en l’honneur des soldats et vétérans LGBT+ a été inauguré par Charles III. L'œuvre ressemble à un morceau de papier froissé contenant des mots de lettres personnelles qui ont été utilisés comme preuves pour incriminer des personnes. Jusqu’au début des années 2000, les homosexuels étaient exclus de l’armée. En outre, depuis l’année dernière, les anciens vétérans LGBTQ+ peuvent demander une indemnisation financière pour compenser les conséquences négatives de l'interdiction de leur engagement.

    Bruno De
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  • Brest: La Bisq

    À Brest, un nouveau collectif, La Bisc (Brest inclusivité, sport et convivialité), a ouvert une « safe place » pour les personnes LGBT+. Mercredi 1er octobre 2025, la première réunion publique s’est tenue au bar Le Grabuge. 
    Fondé par Yann Hergoualc’h, enseignant, le but est d’offrir un espace sportif inclusif, loin des tensions militantes ou discriminatoires. S’inspirant du modèle rennais GLS, la structure vise à renforcer le bien-être physique et mental des membres, notamment ceux confrontés à l’isolement. Dans un contexte local marqué par des tensions sociales, La Bisc revendique simplement un lieu où les personnes LGBT+ peuvent pratiquer du sport, rencontrer, et se sentir en sécurité. Au-delà de l’activité sportive, le collectif prévoit aussi des événements festifs pour favoriser la convivialité et l’entraide.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Il s’appelle Géza Buzás-Hábel, président de l’association Diverse Youth Network, défenseur des droits humains et organisateur de la Pride de Pécs depuis 5 ans.
    Malgré l’interdiction des autorités, 7 000 à 8 000 personnes avaient défilé le 4 octobre dernier dans cette ville de 140000 habitants du sud de la Hongrie pour défendre les droits LGBTQIA+. Le 28 octobre, il a été interrogé comme suspect par la police dans le cadre d’une enquête criminelle pour « rassemblement illégal », une loi qui ne respecte pas la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne. Il risque jusqu’à un an de prison.
    Ce cas marque une escalade sans précédent dans la répression : c’est le premier cas connu dans l’Union européenne où un militant LGBTI+ est poursuivi pénalement pour avoir organisé une Pride.
    Si vous souhaitez interpeler la Comission européenne : comm-rep-par@ec.europa.eu.

    Crédit photo : XDR

    Bruno De
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  • Force est constater qu’au niveau national, les autorités font peu de cas des excès du chemsex. Selon l’étude ERAS 2024, 14 % des HSH déclarent y avoir recours.
    Sans stigmatiser mais dans le but d’accompagner, nombre d’associations ont pris ce problème à bras le corps. C’est le cas d’ENIPSE qui lance la campagne nationale : « sexe sous prods, on en discute ? ». Avec ce dispositif, l’association souhaite :
    • donner des clés de compréhension aux personnes concernées et à leurs proches,
    • encourager l’entraide et l’écoute,
    • outiller les partenaires associatifs, commerciaux et institutionnels pour mieux intervenir,
    • favoriser l’accès aux dispositifs d’écoute, de soutien et de réduction des risques.
    Bien sûr, on reste toujours dans l’attention, le conseil, la confidentialité et la bienveillance. Si vous vous sentez concerné, allez sur enipse.fr.

    Bruno De
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