
Jusqu’au 9 février 2025, la Gaîté Lyrique explore Trans*Galactique, une exposition singulière et plurielle célébrant les identités trans et queer. Sous le commissariat de Superpartners, composé des artistes Smith et Nadège Piton, ainsi que de Frank Lamy et Balthazar Heisch, cette exposition s'inspire du numéro éponyme de la revue the Eyes, publié en 2020.
Quinze artistes de renommée internationale, tels que Cassils et Zanele Muholi, y explorent des récits qui questionnent les normes de genre et portent un regard critique sur les relations humaines. À travers une sélection d'œuvres photographiques et vidéo, Trans*Galactique offre une réflexion sur la diversité des identités, tout en affirmant leur nécessité dans un contexte de montée des intolérances. Les commissaires soulignent l'importance de la visibilité : « il s’agit d’être visibles, de faire front et communauté ». Les œuvres présentées deviennent alors de véritables manifestes visuels, célébrant l'émancipation et la pluralité des récits trans. Cette exposition s'inscrit dans une démarche inclusive, où chaque image et chaque récit contribuent à redéfinir notre rapport aux autres.
Dans un monde fragmenté, Trans*Galactique invite à repenser les alliances et à construire des ponts entre les identités. En se réappropriant les outils de représentation, les artistes offrent des visions nouvelles et émancipatrices des corps et des identités. En écho à l'histoire de la photographie, souvent marquée par une objectivation des corps, cette exposition propose un regard trans, questionnant la manière dont nous nous identifions et nous connectons au monde. Trans*Galactique devient ainsi un lieu de rencontre entre art, identité et résistance, où chaque visiteur est invité à s’évader dans un cosmos créatif et inclusif.
Ça sent le formol. Le 13 novembre, l’Académie française a publié la 9ème édition de son dictionnaire, définissant l’hétérosexualité comme « la sexualité naturelle entre personnes de sexe différent », tandis que l’homosexualité est simplement décrite comme une attirance pour les individus du même sexe, sans mentionner son caractère « naturel ». Ce choix a suscité de vives critiques, notamment du collectif des Linguistes atterrées, qui souligne l'absence de termes modernes tels que « coronavirus » et des définitions obsolètes, comme celle de « mail ». Les experts pointent une vision conservatrice et politique dans ces définitions, remettant en question la naturalité de l'homosexualité. Ils déplorent également que la définition de « femme » la réduise à sa fonction reproductive. L’Académie est accusée de ne pas refléter la langue vivante et d'être déconnectée des réalités contemporaines. La Ligue des droits de l’homme appelle à le « rectifier d’urgence ». Le caractère raciste, misogyne et homophobe de certaines définitions est consternante. La LDH a découvert « avec stupéfaction et consternation que nombre de définitions participent d’une vision au mieux archaïque de notre monde », explique l’organisation dans un communiqué. Les linguistes recommandent de se tourner vers d'autres dictionnaires plus actuels.

Lors de la projection d'un film au Festival international du film de Marrakech, une scène représentant une relation homosexuelle a provoqué un tollé. Des spectateurs, visiblement choqués, ont quitté la salle alors que deux hommes s'embrassaient dans un moment d'intimité. Cette réaction, filmée et relayée sur les réseaux sociaux, a enflammé les débats, suscitant des critiques virulentes. Des internautes marocains ont exprimé leur désapprobation, certains allant jusqu'à suggérer que la scène méritait une réaction plus violente.
La plateforme de streaming MUBI a annulé son festival de cinéma à Istanbul, prévu pour le 7 novembre, en raison de l'interdiction par les autorités locales de projeter le film Queer de Luca Guadagnino, mettant en vedette Daniel Craig dans un rôle gay. Le nouveau film du réalisateur de Call me by your name, qui a été présenté en avant-première au festival de Venise, aborde une relation amoureuse entre deux hommes et contient des scènes explicites.


Le magazine The Forbes a classé
"Brilliant Minds" est la nouvelle série NBC. On suit le Dr Oliver Wolf (Zachary Quinto), un éminent neurologue, et son équipe d’internes. Ils explorent l’esprit humain, tout en essayant de gérer leurs relations et de maintenir leur santé mentale. On l'espère bientôt en France. 
Les éditions Akata proposent leur nouvelle série, Link and Ring de Yuruco Tsuyuki. 
La première édition de festival de cinéma et culture queer, aura lieu du 11 au 15 décembre. La capitale bretonne rejoint ainsi le ballet des nombreuses villes qui ont déjà le leur. Il souhaite promouvoir les œuvres cinématographiques aussi bien contemporaines que plus anciennes, sur les thématiques des sexualités et des identités de genre.