
Les joueuses du Stade français de rugby féminin dénoncent la lesbophobie et le sexisme dans leur sport. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les Pink Rockets réclament la démission du directeur sportif, accusé d’insultes homophobes et de propos humiliants.
Des témoignages, relayés par Mediapart, racontent des insultes telles que « bouffeuses de chattes », et des comportements agressifs, notamment envers Laura, ancienne joueuse et directrice bénévole.
Laura, qui a déposé plainte, évoque des propos dégradants, comme celui affirmant qu’elle était là pour draguer les arbitres. La Fédération Française de Rugby a confirmé avoir reçu un signalement, et le conseil de discipline a été saisi. Le club mis en cause a écopé d’un blâme, mais le directeur réfute les accusations.
Les joueuses dénoncent un manque de soutien et d’informations, insistant sur la nécessité d’un rugby plus inclusif où tolérance et respect sont essentiels, selon leur capitaine Eloïse. Ces révélations illustrent la persistance de lesbophobie dans le rugby, malgré les efforts pour une pratique plus égalitaire.
Cocorico ! Après les JO et JOP en 2024, la France peut s’enorgueillir en 2025 d’organiser les Eurogames dans la belle ville de Lyon.
Lors de la journée contre les LGBTphobies en Ligue 1, plusieurs incidents ont marqué les matchs.
Huit ans. C’est le mandat que vient de remporter Kirsty Coventry, ancienne nageuse zimbabwéenne, en étant élue le 20 mars 2025, présidente du Comité international olympique (CIO). Ce qui fait d’elle aussi la Première femme à ce poste. Dans un contexte géopolitique complexe, sa présidence soulève des questions majeures, notamment autour de la participation des athlètes transgenres. En tant que seule candidate féminine, elle a clairement exprimé son opposition à la participation des femmes trans aux compétitions féminines. Elle affirme : « en tant qu'ancienne athlète et mère de deux filles, je souhaite que cette catégorie soit protégée ». Cette position a suscité des réactions variées, d'autant que le président américain Donald Trump a également pris des mesures pour exclure les athlètes trans des compétitions féminines aux États-Unis.
Aïrine Fontaine, milieu de terrain du FC Fleury 91, a récemment suscité une vive polémique après avoir déclaré dans une interview avec Holy Production, un média chrétien, que « l’homosexualité est un péché ». Cette affirmation, tirée du Lévitique, a été qualifiée de « propos inappropriés » par la Fédération française de football (FFF). Dans un communiqué, elle a affirmé que ces déclarations « vont à l’encontre des valeurs de respect et d’inclusion » qu'elle défend. Le journal L’Union explique qu’Inès Jaurena, coéquipière de Fontaine, a pris la parole sur Canal+ pour défendre la jeune joueuse : « Aïrine est touchée par ce qui lui arrive. Elle n’est pas homophobe, c’est une erreur de communication », a-t-elle déclaré. 
Daria Kasatkina, la tenniswoman russe classée 12e mondiale, a annoncé un tournant audacieux dans sa carrière en changeant de nationalité sportive pour représenter l'Australie. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, elle a déclaré : « je suis très heureuse d’annoncer que ma requête pour un visa de résidence permanente a été acceptée ».
« Je reçois des menaces de mort chaque jour », confie Joshua Cavallo, premier footballeur professionnel en activité à avoir révélé son homosexualité. Quatre ans après son coming-out, l’Australien de 25 ans dresse un constat amer sur l’état du football dans un podcast du syndicat FIFPRO. Malgré son espoir de briser les tabous, Cavallo fait face à un environnement où l’homophobie persiste. « Je veux juste jouer au football comme n’importe qui », déplore-t-il.
Lundi 17 mars, l’histoire du football a pris un tournant significatif avec l'arbitrage de Sapir Berman, 30 ans, lors du match de qualification à l'Euro féminin U17 entre l'Irlande du Nord et le Monténégro à Belfast. Selon l'UEFA, il s'agit d'une première pour un match international. Un essai réussi qui s’est confirmé par un second arbitrage le samedi. Annonçant sa transition en 2021, l’israélienne parmi les meilleurs de sa génération exprime une « immense fierté » d'être au sifflet comme le précise nos confrères de 20 Minutes. « C’est surtout l’occasion de continuer à faire ce que j’aime, dans le monde qui m’a façonné », a-t-elle déclaré à L’AFP. À travers cette expérience, elle souhaite transmettre un message fort : « chaque rêve est possible ».
La Zidane du football féminin, c’est ainsi qu’on pourrait surnommer Sonia Bompastor, tant son parcours est auréolé de victoires et de postes prestigieux : 3 titres de championne de France, vainqueur de la Ligue des Champions féminine et entraîneuse de l’Olympique Lyonnais. On ne peut alors que saluer son courage : dans son auto-biographie une Vie de foot, l’ex-internationale française et entraîneuse actuelle de Chelsea retrace sa carrière sportive et parle pour la première fois du couple qu’elle forme avec Camille Abily, son adjointe. « Révéler ma vie commune avec Camille, après ces 13 ans de mensonge, c’est encore un sujet sur lequel aujourd’hui on n’est pas tout à fait prêtes. Camille n’est pas ma femme au boulot. C’est mon duo, mon adjointe. Si vous posez la question aux membres du staff, je suis convaincue que ça ne se voit pas qu’on forme un couple » a t-elle confié à l’Équipe. Les deux anciennes joueuses sont désormais mères de 4 enfants et se disent fières de pouvoir enfin partager leur histoire, dans un milieu encore plus que frileux sur le coming out. 
Début février, Trump a signé un « executive order » interdisant aux athlètes transgenres de participer aux compétitions sportives féminines aux États-Unis. Intitulé « keeping men out of women’s sports » (« garder les hommes hors des sports féminins »), ce décret s’appuie sur le Title IX, une loi fédérale adoptée en 1972 pour interdire les discriminations basées sur le genre dans le sport scolaire.