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  • La ville de Montreuil s'apprête à accueillir un nouveau lieu emblématique : Bal Chavaux, qui ouvrira ses portes cet automne. Installé dans l'ancien cinéma Méliès, désaffecté depuis une décennie, ce lieu hybride promet d'être un carrefour culturel dynamique, entre concerts, clubbing et enseignement de la danse. À l’image de son aînée, La Marbrerie, Bal Chavaux se veut un espace défricheur, mettant à l’honneur des esthétiques variées telles que les musiques électroniques, le hip-hop et l’hyper-pop. 

    Avec une salle principale de 500 places, cet espace accueillera une programmation audacieuse et ouverte, prête à séduire les mélomanes. « Nous souhaitons créer un lieu de fête et de partage où l'expérimentation est au cœur de notre démarche », affirme l’équipe de La Marbrerie. Deux autres salles seront dédiées à l’enseignement de la danse, en collaboration avec le conservatoire Pina Bausch, renforçant ainsi l’ancrage artistique du projet. 

    La date d’ouverture précise reste à confirmer, mais l’excitation est palpable. Bal Chavaux, un nouveau souffle pour Montreuil !

    Julien Claudé-Pénégry
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  • La Grèce a annoncé l'interdiction de la gestation pour autrui (GPA) pour les hommes célibataires et les couples homosexuels masculins. Le ministre de la Justice, Giorgos Floridis, a déclaré que cette réforme visait à « éliminer l’ambiguïté juridique sur le concept d’incapacité à porter une grossesse ». Seules les femmes, confrontées à une impossibilité médicale, pourront bénéficier de la GPA.  Cette décision suscite des critiques. L’avocat Nikos Roussopoulos dénonce une violation de la Constitution grecque qui garantit l’égalité des sexes : « on ne peut pas accorder ce droit aux femmes et le refuser aux hommes sous prétexte que cela arrange l’État », insiste-t-il.

    De plus, un précédent juridique en 2022 avait reconnu le droit d’un homme seul à recourir à une mère porteuse, une décision restée sans application. Ce recul intervient alors que la Grèce avait ouvert le mariage aux couples de même sexe l’année précédente, marquant une régression des droits LGBT+. Des recours devant les instances juridiques pourraient être envisagés pour contester cette réforme.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Aïrine Fontaine, milieu de terrain du FC Fleury 91, a récemment suscité une vive polémique après avoir déclaré dans une interview avec Holy Production, un média chrétien, que « l’homosexualité est un péché ». Cette affirmation, tirée du Lévitique, a été qualifiée de « propos inappropriés » par la Fédération française de football (FFF). Dans un communiqué, elle a affirmé que ces déclarations « vont à l’encontre des valeurs de respect et d’inclusion » qu'elle défend. Le journal L’Union explique qu’Inès Jaurena, coéquipière de Fontaine, a pris la parole sur Canal+ pour défendre la jeune joueuse : « Aïrine est touchée par ce qui lui arrive. Elle n’est pas homophobe, c’est une erreur de communication », a-t-elle déclaré. 

    Fontaine, âgée de 20 ans, a commencé sa carrière au Paris FC avant de rejoindre Fleury en 2022, où elle a déjà marqué un but en U21. La Ligue féminine de football professionnel a également réitéré son soutien aux valeurs d'inclusion, soulignant l'importance d'une approche respectueuse dans le sport.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les défilés des Fiertés aux États-Unis font face à une crise de financement. Des sponsors de longue date tels que Comcast, Anheuser-Busch et Diageo ont annoncé leur retrait, laissant des organisations comme la Pride de San Francisco avec une perte potentielle de 300 000 dollars. C’est un effet boule de neige suite aux décrets multiples visant les LGBTS par l’administration Trump. Suzanne Ford, directrice de l'événement, a exprimé sa déception : « nous sommes très déçus. Nous sommes blessés. Ce n'est pas seulement un chiffre ou une transaction », a-t-elle déclaré à USA Today.

    Dans tout le pays, d'autres villes, comme Houston, subissent la même tendance, avec un déficit de 100 000 dollars pour leur festival. Kendra Walker, ancienne présidente de Pride Houston, a souligné que « cela se produit partout », citant des raisons économiques et politiques derrière cette situation. Ce climat difficile est exacerbé par les nouvelles politiques anti-DEI du gouvernement Trump. Bien que les entreprises affirment que leur retrait n'est pas directement lié, les organisateurs ressentent les effets. 

    Andrea Abrams, du groupe Defending American Values Coalition, a exhorté les entreprises à « tenir bon » face aux politiques de division. Malgré ces défis, Suzanne Ford reste déterminée : « nous ne sommes pas des victimes. Tout n'est pas si sombre », a-t-elle conclu. Les événements de la Pride continueront à célébrer l'amour et la communauté, un symbole d’espoir face à l’adversité. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Daria Kasatkina, la tenniswoman russe classée 12e mondiale, a annoncé un tournant audacieux dans sa carrière en changeant de nationalité sportive pour représenter l'Australie. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, elle a déclaré : « je suis très heureuse d’annoncer que ma requête pour un visa de résidence permanente a été acceptée ».

    Ce choix est empreint de significations profondes, reflet de ses convictions pro-LGBT et de son opposition à la guerre en Ukraine, qu'elle qualifie de « cauchemar ».  Depuis son coming out en 2022, Kasatkina se retrouve en dehors du cadre social russe, notamment en raison des lois anti-LGBT et de l’atmosphère hostile envers les critiques du régime. « Ce n’est pas assez sécurisé pour moi, avec le régime que nous avons », confiait-elle lors de Wimbledon 2023. En s'installant en Australie, elle espère trouver un environnement où elle peut être elle-même. « J’aime être à Melbourne et je suis impatiente de m’y installer », a-t-elle ajouté, soulignant son attachement à ce pays.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le Danemark met en garde ses citoyens transgenres souhaitant voyager aux États-Unis. Le ministère des Affaires étrangères danois a actualisé ses recommandations, soulignant l'importance de se renseigner avant le départ. Dans un communiqué du 21 mars, il indique : « si vous avez la mention de genre X sur votre passeport ou si vous avez changé de sexe, il est recommandé de contacter l'ambassade américaine pour confirmer les règles applicables. » Cette mise en garde fait suite aux déclarations du président Trump, qui a affirmé que les États-Unis ne reconnaîssent plus que « deux sexes, masculin et féminin ». Susanne Branner Jespersen, responsable de l'association LGBT+ Danemark, a exprimé ses inquiétudes : « nous craignons que des personnes soient arrêtées à l'aéroport ou exposées à des situations inconfortables » apprend-t-on chez nos confrères de BFMtv.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Annabelle Georgen, notre consœur qui explore la vie berlinoise s’est intéressée à la question de la fin possible des nuits légendaires de la capitale allemande pour 360°, le mag queer en ligne. Strobo vous partage son analyse.

    La fête berlinoise, célèbre pour son ambiance électrisante et ses clubs mythiques, est aujourd'hui menacée. Alors que le Berghain célébrait ses 20 ans en décembre dernier, la réalité est bien plus sombre pour de nombreux établissements. « La culture des clubs de Berlin se trouve à un tournant critique », alerte la Club Commission, qui souligne qu’« environ 40% des clubs peuvent à peine maintenir leur activité sans subvention ». Selon leurs chiffres, près de la moitié d'entre eux envisagent de cesser leur activité à court terme.

    Des lieux emblématiques comme le Watergate, qui a fermé ses portes après 22 ans d'existence, et la Wilde Renate, menacée de fermeture en fin d'année, illustrent cette hécatombe. La hausse des loyers et des coûts d'exploitation, couplée à des plaintes de voisinage, poussent ces clubs à la faillite. « Nous avons dû dire adieu à notre club à cause de loyer et électricité trop élevés », regrette un ancien membre du Watergate. Le SchwuZ, quant à lui, s’efforce de se réinventer pour assurer sa pérennité. 

    Son équipe projette de déménager dans un nouvel espace, espérant ainsi obtenir un loyer stable. « Nous voulons garantir un avenir à la culture queer de Berlin », confie un membre de la direction. Alors que des clubs tels qu’About Blank sont menacés par des projets d’infrastructure, la Ville doit intervenir pour préserver cette scène nocturne emblématique. Si rien ne change, Berlin pourrait bien dire adieu à ses nuits légendaires. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • À l'occasion de la 31ᵉ édition du Sidaction, qui s'est déroulé du 21 au 23 mars, un sondage OpinionWay révèle une inquiétante méconnaissance du VIH parmi les jeunes de 15 à 24 ans. 

    Alors que 76% d’entre eux estiment être bien informés, les idées reçues sur la transmission du virus se multiplient. Près de 42% croient à tort que le VIH peut se transmettre par un baiser, et 40 % pensent qu'un vaccin existe déjà. 

    Florence Thune, directrice de Sidaction, souligne une « dégradation des connaissances » exacerbée par la pandémie de Covid-19, qui a éclipsé les campagnes de sensibilisation. 

    Ce manque d’information entraîne des comportements à risque : un jeune sur trois n’utilise pas systématiquement de préservatif avec un partenaire non régulier. 

    La stigmatisation persiste également, avec 20% des jeunes pensant que le VIH ne concerne que les homosexuels.

    Face à cette situation alarmante, Sidaction appelle à renforcer l'éducation sexuelle dès le plus jeune âge, avec l’introduction d’un programme sur le VIH dans les écoles dès septembre.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • La visibilité queer et lesbienne sera à la fête les 26 et 27 avril dans la ville rose. 2 journées d’initiatives diverses, comme autant de témoins de la culture saphique, plus de 70 artistes accueilli.es par les Dramagouines au Mad, 4 Allée Charles de Fitte.

    Gratuit et ouvert à tous.tes sur inscription : www.instagram.com/lesdramagouines.

    Bruno De
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  • Le samedi 26 avril, la ville de Faches-Thumesnil accueillera le Bal des Fiertés à la Salle Jacques Brel. Le Baragouine et La Théière unissent à nouveau leurs forces et retournent dans leur fief auto-déclaré, Faches-Thumesnil, pour célébrer les Fiertés 2025. Le 26 avril, retrouvez-nous dès 17h30 à la salle Jacques Brel. Au programme : récits épiques contés par des drags féeriques, karaoke animé par le Couvent sacré et musette festive sur fond de DJ sets.

    26 avril de 17h30 à 1h15, Salle Jacques Brel, Rue du Général Hoche, 59155 Faches-Thumesnil. Événement à prix libre et sans réservation. Prévoir des espèces pour le bar ! 

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