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  • « Il faut tuer ces pédés de Lensois ! », « bande de pédés, on va tous vous enculer ». La première diatribe est attribuée aux supporters marseillais, la seconde aux supporters Stéphanois lors d’un match le 16 février. Pourquoi se gêner, au vu du peu ou prou de réaction des instances ? Aucune de la part de la ministre des Sports, ni du maire de Marseille, encore moins de la Ligue de Football Professionnel ou de la Fédération Française de Football.

    Ajoutons à cela la présence de Sandrine Rousseau dans les tribunes, auprès d’une figure controversée du supportérisme marseillais, Rachid Zéroual, et la coupe devient pleine ! Ce dernier défend la « liberté d’expression » pour justifier les chants haineux et homophobes. Quant à la la députée écolo, elle assure avoir quitté le stade avant les chants… On n’est pas sorti de l’auberge ! 

    Bruno De
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  • Le Premier ministre nationaliste Viktor Orban persiste dans sa politique visant à restreindre les droits des personnes LGBTQIA+.

    Mardi 18 février, le parlement hongrois à majorité d’extrême droite a adopté une loi qui « interdit la tenue d'un rassemblement qui violerait la législation » de 2021, selon laquelle il n'est pas possible de promouvoir auprès des mineurs « l'homosexualité et le changement de sexe ». Elle a été adopté grâce à une procédure exceptionnelle. L’opposition a perturbé le vote en allumant des fumigènes et en diffusant l'hymne russe dans l'hémicycle.Mate Hegedus, porte-parole de la Marche (prévue le 28 juin) a déclaré : « c'est une étape supplémentaire dans la fascisation de la société (…) Nous n'allons pas nous laisser intimider par le gouvernement qui cherche un bouc émissaire ».

    Les participants au défilé s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 500 euros, avec la possibilité pour la police d'identifier les contrevenants par un outil de reconnaissance faciale.

    Cette loi répressive s’inscrit dans une escalade dans la répression des LGBTQIA+. Lors d'un discours il y a quelques jours, le Premier ministre hongrois a affiché son intention de transformer son mouvement en une force gagnante contre ce qu'il qualifie de « machine de pouvoir totalement corrompue » du camp libéral, en prenant Donald Trump comme modèle. Orban a notamment promis de renforcer la répression des ONG accusées de servir des intérêts étrangers. En écho à Trump, il a proposé un amendement constitutionnel définissant les genres de manière binaire, affirmant que les organisateurs de la Gay Pride devraient « économiser leur temps et leur argent ».

    Sous le feu des critiques pour ses atteintes à l'État de droit, le leader hongrois semble déterminé à s'ancrer davantage dans une politique de déni des droits, en s'alignant sur des exemples de répression, tout en promettant des avantages fiscaux pour les familles traditionnelles. Ce tournant illustre une stratégie politique visant à galvaniser une base conservatrice, tout en exacerbant les tensions avec l'Union européenne. 

    Bruno De
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  • À 46 ans, Alice Weidel incarne l'extrême droite allemande avec l'AfD (Alternative für Deutschland), qui s'affiche comme un acteur majeur de la politique nationale. Élue au Bundestag en 2017, elle a vu son parti grimper à 20% d'intentions de vote avant les législatives du 23 février. Slogan en main, Alice für Deutschland évoque des résonances troublantes avec des symboles du passé nazi.

    Docteure en économie, ancienne banquière, Weidel, ouvertement lesbienne, vit en couple avec une femme d'origine sri-lankaise. Ironie de son parcours, cette figure anti-woke prône des valeurs traditionnelles, tout en se distanciant de la communauté LGBT qu'elle critique. Sa rhétorique radicale s'est renforcée depuis la crise migratoire de 2015, plaçant l'immigration au cœur de son discours. Malgré son ascension, Weidel reste un personnage controversé, oscillant entre libéralisme économique et conservatisme social. Sa proximité avec des figures d'extrême droite et des soutiens inattendus comme Elon Musk soulignent l'évolution du paysage politique européen. Un paradoxe à elle seule.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • « Malgré la fermeture de nuit ordonnée injustement par la préfecture, le Liebe est toujours là, plus vivant que jamais ! Un immense merci à tous pour votre soutien. Vous êtes l’âme de ce lieu et on compte sur vous pour continuer à faire vibrer nos murs ! », ce sont les mots de la direction. On se couchera plus tôt, mais on profitera d’une ouverture 7 jours sur 7 (en happy hour à partir de 17h) et de DJ sets de 21h à 2h.

    46 rue du Fbg Montmartre, 75009 Paris.

    www.instagram.com/liebebarelectro

    Bruno De
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  • Netflix a dévoilé le 23 février, un documentaire tant attendu sur Madonna, plongeant dans l'univers de l'une des artistes les plus influentes de notre époque. Intitulé Madonna : la pionnière culturelle, ce film promet une exploration intime et sans précédent de sa carrière, de ses réinventions audacieuses et de son héritage indélébile. Madonna Louise Ciccone, née en 1958 dans le Michigan, a atteint le statut de superstar mondiale dans les années 80, redéfinissant la musique pop et défiant les normes de genre. Des titres emblématiques comme Like a Virgin à des œuvres révolutionnaires telles que Like a Prayer, son impact dépasse la simple musique. Elle a ouvert la voie à de nombreuses artistes féminines tout en abordant des sujets controversés, tels que les droits LGBTQ+ et l'égalité des genres.

    Le documentaire, mêlant archives, interviews et nouveaux contenus, explorera ses débuts à New York, ses relations personnelles et professionnelles, ainsi que son rôle de mère. En offrant un aperçu de sa vie, il mettra en lumière son audace créative et sa capacité à rester pertinente à travers les décennies. Le film sera un hommage à son héritage, célébrant non seulement sa musique, mais aussi son engagement pour des causes sociales essentielles. En attendant cette sortie, il est clair que Madonna continue de façonner le paysage culturel et musical, et ce documentaire s'annonce comme un incontournable pour tous les fans de la Reine de la Pop. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Benjamin Pavard, défenseur de l’équipe de France, a récemment fait parler de lui en posant en marcel, un débardeur orné d’un cœur brisé. Si le cliché, pris par un photographe professionnel, pourrait sembler banal, il a suscité une vague de moqueries et de commentaires homophobes au sein du milieu du football. Ce qui interroge : pourquoi le monde du football peine-t-il tant à évoluer ? Le marcel, pièce iconique de la garde-robe masculine, est devenu le symbole d’une virilité contestée. Pour certains, ce vêtement serait associé à une image stéréotypée de l’homosexualité. Les réactions de ses pairs, comme Kylian Mbappé et Lucas Hernandez, illustrent cette réticence à accepter des normes vestimentaires qui ne cadrent pas avec une vision traditionnelle de la masculinité.

    Le collectif « Rouge Direct », défenseur des droits LGBTQ+ dans le sport, a vivement critiqué ces réactions, appelant la Fédération Française de Football à rappeler ses joueurs à l’ordre. En 2025, alors que la société évolue, le football semble encore prisonnier de ses préjugés. Pourtant, les nombreux soutiens à Pavard témoignent d’un changement des mentalités, même timide. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Transgressif souhaite rassembler des témoignages sur le traitement des demandes de changement d’état civil à la mairie de la ville. En effet, le collectif a été averti de difficultés administratives lié à la modification de prénom. Suite à cette collecte, une lettre ouverte sera rédigée.

    our témoigner : instagram.com/collectif.transgressif.metz

    Pour rappel, la facilitation du changement de genre a fait l’objet d’une proposition de loi l’année dernière, pour l’instant restée au placard. Le but est une simple déclaration en mairie, sans avoir à fournir de preuves médicales et sociales.

    Bruno De
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  • Sept jours seulement après que Viktor Orban, le président hongrois, a interdit les marches des fiertés dans son pays, Marine Le Pen a pris la pose à ses côtés pour un cliché plein de sourires et de satisfaction. La candidate d’extrême-droite à la Présidence de la République n’a pas commenté cette décision du président hongrois, ni même jamais évoqué le sujet si un jour elle accédait à la fonction (nos Prides et marches des fiertés seraient-elles toujours autorisées ?).

    Nous devons pour l’instant nous contenter du soutien qui est le sien pour les lois homophobes-LGBTphobes de Poutine. Ça donne un indice… 

    Franck Desbordes
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  • Voici un un événement inclusif comme on les aime chez Strobo : une safe place festive, ouverte à la communauté LGBTQIA+ et à ses allié·e·s, avec un programme mêlant DJ sets, food, karaoqueer, performances, tarot et flash tattoos, le tout dans une ambiance légère et bienveillante. La première boum a lieu dimanche 23 mars de 16h à minuit (gratuit avant 18h).

    Mazette, 69 port de la Rapée, 75012 Paris

    www.instagram.com/lacopaincopine

    Bruno De
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