
« Nous constatons qu’il y a un consensus sur les majeurs et qu’on ne retrouve pas le même consensus sur les mineurs », a déclaré son président. Il précise que des travaux sur l’élaboration des recommandations pour les mineurs seront mis en œuvre début 2026.
Devant le désarroi des jeunes trans, la HAS manque de courage : l’organisme public indépendant a annoncé ne pas se prononcer avant 2026 en ce qui concerne la prise en charge des mineurs souhaitant entamer une transition de genre. La raison : l’« absence de consensus » à ce stade.
De leur côté, de nombreuses associations venant en aide aux personnes en transition avancent les nombreux obstacles dans les parcours de soins. « La HAS va à l'encontre de toutes les personnes qui côtoient ces jeunes et qui tiennent à leur bien-être » déplore le porte-parole de l'Organisation de Solidarité Trans (OST) de Grenoble. « Elle maintient un statu quo qui est dangereux, les suicides chez les personnes trans se trouvent surtout parmi les mineurs. De ce point de vue-là, la HAS a une ligne de conduite qui est très lâche ». D’autres responsables associatifs dénoncent l’influence de mouvements réactionnaires dans cette non-recommandation.
Concernant les personnes majeures, dans cet avis du 18 juillet concernant les personnes désireuses de s’engager dans une transition de genre, la Haute autorité indique que les conditions d’accès à des soins de qualité restent très hétérogènes sur le territoire, avançant des risques d’automédication, de renoncement aux soins, voire de troubles mentaux pouvant conduire au suicide. En ce sens, elle recommande de répondre aux demandes de chirurgie des personnes trans.
Encore trop de personnes en transition se heurtent à des médecins mal informés, voire réfractaires, mais aussi à des refus de prise en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (voir l’article dans Strobo : https://www.strobomag.com/fr/news/2025-06-26-la-cpam-condamnee-pour-transphobie).
Il y a rarement de fumée sans feu !, a-t-on coutume de dire. Dans Embrigadé, StanOwicz, auteur de Rock trip et le photographe Fred Goudon racontent le parcours d’Adrien, un jeune de 18 ans qui quitte sa vie paisible à Pau pour réaliser son rêve : devenir pompier à Paris.
Jusqu’en septembre 2025, le Grand Palais Immersif présente Clubbing, une expo immersive de 1200 m² retraçant l’histoire mondiale des clubs. Conçue par Pierre Giner, Trafik et Poptronics, elle mêle technologie, musique, art et participation active. Le parcours interactif évoque des lieux emblématiques comme Studio 54 ou Berghain, avec des expériences virtuelles comme Bergaintrainter.
Caroline Fournier défie la censure en lançant Amantes, une comédie lesbienne puissante et libérée. Alors que YouTube a brutalement supprimé la chaîne de Q – la série, sa web-série autofinancée qui incarnait la diversité et la représentation lesbienne, la réalisatrice réagit avec force. Cette suppression, sans explication valable, soulève une question cruciale : les histoires d’amour lesbiennes ont-elles encore leur place sur les grandes plateformes ? 
Les joueuses du Stade français de rugby féminin dénoncent la lesbophobie et le sexisme dans leur sport. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les Pink Rockets réclament la démission du directeur sportif, accusé d’insultes homophobes et de propos humiliants.
Harvard University a supprimé ses sites pour le Centre LGBTQ+ et le Centre pour les femmes, semblant céder aux pressions de l'administration Trump. The Advocate explique que ces actions interviennent après la menace de retrait de financement fédéral et d'enquête sur ses programmes DEI (Diversité, Équité, Inclusion), jugés contraires aux intérêts du gouvernement.
Plongez dans le podcast LSD intitulé Discothérapie disponible sur France Culture. Une immersion vibrante dans l’univers du disco, cette musique qui transcende la danse pour devenir un acte de liberté. Huit rendez-vous de 21 à 35 minutes max, orchestrés par Elodie Maillot et réalisés par Thomas Dutter, en format documentaire qui révèle que derrière ces paillettes se cache un mouvement de résistance, lié aux luttes pour les droits civiques, contre l’homophobie ou le racisme.
Du 6 au 10 août 2025, la flamboyante ville d’Anvers se pare de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel pour sa Pride annuelle. L’édition 2025 s’annonce militante et festive, sous le slogan « Do not just march. Listen. Act. Commit.» Concerts, drag shows, boat party et le Pride Village transforment la ville en sanctuaire queer.
Cocorico ! Après les JO et JOP en 2024, la France peut s’enorgueillir en 2025 d’organiser les Eurogames dans la belle ville de Lyon.