Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Galvanisé par la remise en cause du droit à l’avortement par la Cour suprême, les dirigeants de cet état conservateur souhaitent aller plus loin dans la restriction des libertés individuelles. Le procureur général du Texas s’est ainsi dit favorable à une loi rétablissant l’interdiction des relations sexuelles entre hommes en cas de feu vert de la haute juridiction, ainsi que leur emprisonnement. Ken Paxton viserait aussi l’interdiction du mariage homosexuel de 2005, une mesure annulée en 2014. En outre, un juge local souhaiterait revoir le droit à la contraception. Enfin, une loi texane prévoit de punir les parents qui demanderaient un traitement médical à apporter aux mineurs transgenres. 

    Partager:

  • Après l’entrée en vigueur du mariage entre personnes de même sexe le 1er juillet, la Suisse se tourne désormais vers une amélioration de l’inclusivité des personnes LGBT+ au travail. Ainsi, le label Swiss LGBTI-Label a été créé pour identifier les entreprises qui s’engagent pour l’égalité des personnes LGBT+. Une cinquantaine d’établissements l’ont déjà obtenu. Cette certification de 3 ans est accordée à partir d’une cinquantaine de critères.

    Partager:

  • Dans une directive parue au mois d’août dernier, le ministère de la Santé du Vietnam a demandé aux médecins et aux soignants de ne pas discriminer les patients LGBT, dont l'orientation sexuelle ou de genre « n'est pas une maladie ». Des médecins adeptes de thérapies de conversion avaient été signalés.
    Le Vietnam est considéré comme relativement progressiste sur les questions LGBT par rapport à d’autres pays d’Asie. Mais des clichés persistent sur l'orientation sexuelle ou de genre : enseignants qui apprennent à leurs élèves que l'homosexualité est une « maladie mentale », jeunes emmenés par leurs parents à l'hôpital pour y être « soignés ». Certains voient leurs rendez-vous médicaux annulés ou doivent répondre à des questions discriminantes. Il reste beaucoup de chemin, l’interdiction du mariage homosexuel ayant été officiellement levée en 2015, mais aucune loi en vue, toute comme la légalisation des changements de genre.

    Partager:

  • Voilà qui est dit ! La haute cour d’appel de Pologne a statué sur les « zones sans LGBT » qui avaient fleuries dans plusieurs municipalités du pays. Ces espaces LGBTphobes sont nés de l’idée que la promotion du modèle LGBT ne peut être exercée car cela mettrait en péril les valeurs traditionnelles de la famille défendues par les conservateurs religieux, notamment au sein de l’école. La Commission européenne a donc pris l’affaire très au sérieux en déclarant que ces zones pourraient violer la législation européenne relative à la non-discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. Après des poursuites judiciaires, le verdict est rendu : les appels ont été rejetés. Ce qui est une grande victoire pour la démocratie. 

    Partager:

  • Vandalisme

    Les passage piétons sont devenus le nouveau moyen de communication et de soutien des municipalités envers les LGBTQIAP+. Mais force est de constater que souvent ces initiatives aussitôt faites sont dégradées par des homophobes sans aucune jugeote. La preuve en est l’inscription à la bombe « fuck les couleurs gay » qui est venue se greffer sur l’un d’entre eux devant une école dans les Ardennes. Ce fameux passage piétons arbore les couleurs de l’arc en ciel et non celles LGBT. La municipalité explique que celà a été fait pour protéger les écoliers. Amalgame hasardeux donc. En revanche, celui du passage de la promenade Yitzhak-Rabin à Loan a fait les frais une seconde fois de tags haineux. Les faits de ce genre ne cessent de se répandre. Enquêtes et condamnations pour propos homophobes sont fréquentes. Mais les municipalités ne lâchent rien et repeignent systématiquement.

    Partager:

  • Par plus de 66% de « oui » au référendum du 25 septembre, les Cubains ont accepté la réforme du Code de la famille. Le nouveau texte, beaucoup plus progressif que le précédent datant de 1975, a été soutenu par le gouvernement qui a appelé à voter en sa faveur. Mise en application immédiatement, ce texte légalise désormais le mariage pour tous et toutes, la gestation pour autrui à but non lucratif et l’adoption par des personnes de même sexe. Une révolution au sein de ce pays communiste qui dans les années 1960-70 excluait tout simplement les homosexuels. Le pays devient ainsi un des plus progressistes d’Amérique Latine.

    Partager:

  • Une proposition de loi en ce sens a été prise cet été à la Chambre des représentants (chambre basse), en réaction aux récentes positions de la Cour suprême. Elle a peu de chances d'aboutir au Sénat (chambre haute), puisqu’il faudrait que 10 élus républicains votent avec les démocrates. Une large majorité des Américains soutiennent le mariage entre personnes de même sexe (71%), y compris dans les rangs républicains. Mais la droite religieuse y reste majoritairement opposée. Les unions entrée personnes du même sexe sont garanties depuis 2015 par la Cour suprême, qui vient déjà de revoir le droit à l’avortement en 2022, laissant libre choix à chaque Etat de l’Union.

    Partager:

  • Un appel a été lancé fin juillet pour permettre aux parents d’accompagner librement leur enfant dans leur identité de genre. A l’heure où la transidentité est plus que jamais visible avec son lot de discriminations et d’une pathologisation de la transidentité, l’association Grandir Trans qui regroupe plus de 1300 familles, désire faire reconnaitre leurs droits d’accompagner avec bienveillance leurs enfants dans leur autodétermination de genre.  Ceci vient répondre à l’absence de politiques publiques. Un regroupement d'intellectuel.le.s, écrivain.e.s, chercheur.e.s, enseignant.e.s, psychologues demandent de concert à ce que l’Etat face le nécessaire pour garantir à ses enfants une totale sécurité. Parents et enfants sont mis à rudes épreuves. Iels évoluent dans un système méprisant, stigmatisant et jugeant. Aujourd'hui, iels réclament que des mesures soient prises telles qu'une meilleure formation de professionnels de santé et de l'éducation sur la question de genre pour éviter toute violence à l’égard des enfants. Car la transidentité éventuelle de ces derniers est bien une affaire collective, hélas peu ou pas pris en compte actuellement par les pouvoirs publics.

    Partager:

  • Les Cubains sont appelés aux urnes le 25 septembre pour donner leur avis sur la réforme du code des familles. Après des consultations locales ayant modifié près de la moitié du texte, les citoyens devront s’exprimer sur la globalité du texte, inchangé depuis près de 50 ans. Dans les faits, il prévoit notamment l’introduction du mariage égalitaire, la reconnaissance de plusieurs pères et mères en plus des pères et mères biologiques et la GPA. La députée Mariela Castro, fille de l'ex-président Raul Castro et directrice du Centre national d'éducation sexuelle (qui promeut la lutte pour les droits de la communauté LGBTI+), s’est félicité de ces possibles avancées.

    Partager:

  • Le 4 août 1982 la loi dite "Forni" dépénalisait l’homosexualité. Derrière ce combat, nous avons Gisèle Halimi et Robert Badinter, alors ministre de la Justice, qui œuvrent sans faille pour l’égalité entre tou.te.s. Lorsque l’Assemblée nationale vote le texte après l’élection de François Mitterrand, cela abolit la loi éditée par le régime de Vichy en 1942. Deux amendements sont alors supprimés : le premier discriminait les relations intimes hétérosexuelles et homosexuelles en imposant un âge légal différent, à savoir 13 ans puis 15 ans en 1945 dans le premier cas et et 21 pour les homos. Le second point est la suppression de l’aggravation de l’outrage à la pudeur lorsqu’il s’agit d’un acte homosexuel. Enfin, les fiches de la police qui recensaient les personnes homosexuelles sont détruites. Pour les droits des homosexuel.le.s, c’est une véritable révolution.

    Partager:

  • L’ONU n’échappe pas à la puissance du lobbying. Le défenseur des droits des minorités LGBTQI+ auprès des Nations Unies a obtenu cet été de justesse le renouvellement de son mandat, malgré la lutte acharnée d’un groupe de pays musulmans. Malgré le soutien politique de dizaines d’Etats, le défenseur a dû affronter l’hostilité de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui défend les intérêts des pays musulmans, mais pas seulement : outre l’Arabie Saoudite et plusieurs pays d’Afrique, la Chine s’est aussi opposée à ce renouvellement.

    Partager: