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  • La nomination de Karine Jean-Pierre est un heureux séisme. Elle devient la première femme noire et ouvertement lesbienne à occuper ce poste prestigieux et exposé. Née en Martinique de parents haïtiens ayant émigré aux Etats-Unis, elle a travaillé sur les deux campagnes de Barack Obama et celle de Joe Biden. Karine Jean-Pierre a souvent expliqué que le parcours de sa famille, emblématique du rêve américain, avait été déterminant pour sa carrière. « Je suis tout ce que Donald Trump déteste », a-t-elle déclaré. Avant elle, seule une autre femme noire, Judy Smith, avait déjà été porte-parole adjointe de la Maison Blanche, sous la présidence de George Bush en 1991. La nouvelle porte-parole de la Maison Blanche milite notamment pour faire tomber les préjugés en matière de santé mentale.

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  • Après la France et l’Allemagne, la Belgique va à son tour interdire les thérapies de conversion, qui visent à changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre des lesbiennes, gays, bi, trans, queers ou personnes intersexes. Le texte devrait être adopté par le Parlement d’ici à la fin de l’année. Ces thérapies sont encore en pratique dans 70 pays. Elles vont de la psychothérapie, aux électrochocs, aux coups et au viol correctif. La fédération d’ONG ILGA a d’ailleurs indiqué que la Belgique était le troisième pays européen assurant la meilleure défense des droits des LGBTI, derrière Malte et le Danemark.

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  • La plus haute juridiction de Singapour a rejeté un recours contre la loi interdisant les relations sexuelles entre hommes, tout en la qualifiant d’inapplicable.
    Les militants pour les droits des personnes LGBT ont promis de se battre pour obtenir l’abrogation du texte. La loi, vestige du régime colonial britannique, prévoit une peine maximale de deux ans d’emprisonnement pour les actes homosexuels. Elle n’est pas appliquée dans les faits mais les militants affirment qu’elle prive toujours les membres de la communauté LGBT de leurs droits, malgré la culture de plus en plus moderne de la cité-État. 

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  • Le gouvernement britannique a affirmé sa volonté d’inscrire dans la loi l’interdiction des thérapies de conversion (qui prétendent modifier l’orientation sexuelle). Il a fait marche arrière après le tollé provoqué par la possibilité qu’il renonce à cet engagement. Le combat n’est pas fini pour les associations, puisque l’interdiction ne concernera que les thérapies de conversion visant les homosexuels ou les lesbiennes et qui prétendent les ramener à l’hétérosexualité, mais pas celles sur l’identité de genre faites pour forcer une personne trans à se réidentifier à son sexe de naissance.

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  • Vues comme faisant de la propagande LGBT en Russie, les deux plateformes sociales ont été condamnées par la justice russe à payer des amendes pour infraction à la loi en vigueur dans le pays. Les deux géants américains et chinois doivent régler respectivement la somme de 4 millions de roubles soit 50 000 € pour l’un et 2 millions de roubles, l’équivalent de 25 000 € pour l’appli de vidéos. Cette décision est une réponse à la répression engagée depuis quelques années envers le communauté gay réprimant toute forme de communication à son égard. Facebook et Instagram ont déjà été bannis du territoire.

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  • La Macronie fait les yeux doux à la droite dure. Deux preuves de plus, s’il en était besoin : 
    - l’arrivée au gouvernement de Caroline Cayeux, en charge des Collectivités territoriales, opposée il y a 10 ans au Mariage pour tous. Elle parlait alors de « caprice », d’« ouverture de droit irrespectueuse de la nature et insensée ». Le 12 juillet dernier, sur la chaîne Public Sénat, elle a maintenu ses propos et ajouté « j'ai beaucoup d'amis parmi tous ces gens-là ». « Ces gens-là » ??? Atteindrait-on le paroxysme du mépris ? Cette dame a dans la journée fait volte-face sur Twitter. Le lendemain, plusieurs associations LGBTI+ ont annoncé avoir déposé plainte pour injure publique.

    Regarder l'interview ici (à 21 minutes 15).


    - La nomination de Christophe Béchu comme ministre de la Transition écologique. Alors sénateur, il avait accusé le mariage pour tous de « fragiliser le socle de notre pacte collectif » en raison du « brouillage des repères originels ». En outre, il citait un magistrat (Jean-Pierre Rosenczveig) qui comparaît homosexualité et inceste : « comment, demain, refusera-t-on à un frère et une sœur qui s'aiment la possibilité de se marier, quand on aura déjà fait tomber le tabou du mariage homosexuel ? ». En 2016, maire d’Angers, il a pris la décision de retirer des affiches d’une campagne de prévention contre le VIH, au motif qu’elles présentaient des couples d’hommes.

     

    - Ajoutons Gérald Darmanin, aujourd’hui ministre de l'Intérieur, qui avait manifesté avec la Manif pour tous et promis : « si je suis maire de Tourcoing, je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre deux hommes et deux femmes ».

    La Macronie est de droite ? On en doute à peine…

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  • Il va en falloir encore du temps pour que la législation ne bouge en Lituanie. Malgré les apparences, même si les droits avancent certes lentement, ils progressent. Faire accepter les personnes en couple est l’objectif du texte de loi qui a été présenté le 16 mai. 
    Après un échec l’an passé autour d’une loi proposant la reconnaissance d’un partenariat entre homosexuel.les, c’est une version revue et corrigée qui a été présentée avec pour volonté de protéger les relations. Cela à surtout la vertu d’initier dans les esprits que la question de genre n’est pas là comme une frontière mais que les droits doivent être les mêmes pour tous.tes. Tel que formulé « un accord volontaire entre deux personnes, enregistré selon la procédure prévue par la loi, par lequel elles cherchent à établir, développer et protéger leur relation » aurait des chances pour être enfin adopté et ainsi ouvrir notamment aux couples de même sexe le droit à l'héritage. Une avancée qui n'est pas suffisante pour les homosexuel.le.s qui reprochent un texte consensuel et réducteur, mais reste cependant une étape de plus pour les couples.

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  • Le groupe Disney a annoncé suspendre son soutien financier aux organisations politiques en Floride, suite à une loi républicaine controversée qui interdit les enseignements sur l’orientation sexuelle dans les écoles publiques. Le groupe a un poids économique énorme en Floride, surtout dans la région d’Orlando où se trouvent les parcs d’attractions Disney World. Il y est le premier employeur. Les dons financiers de Disney vont être redéployés vers des associations LGBTQI+.

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  • La plus haute juridiction de Singapour a rejeté un recours contre la loi interdisant les relations sexuelles entre hommes, tout en la qualifiant d’inapplicable. Les militants pour les droits des personnes LGBT ont promis de se battre pour obtenir l’abrogation du texte. La loi, vestige du régime colonial britannique, prévoit une peine maximale de deux ans d’emprisonnement pour les actes homosexuels. Elle n’est pas appliquée dans les faits mais les militants affirment qu’elle prive toujours les membres de la communauté LGBT de leurs droits, malgré la culture de plus en plus moderne de la cité-État.

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  • Depuis le 11 avril 2022, la demande de passeport aux USA offre la possibilité à côté des cases masculin et féminin, de cocher “x”. Cette promesse datant de l’automne dernier de la Maison Blanche à destination des transgenre, intersexes et non-binaires est une belle avancée des droits. Elle s’accompagne également de différentes autres initiatives dont une simplification des démarches administratives et la mise à jour des scanners corporels dans les aéroports pour une meilleure prise en compte de ces personnes. Cela vient à un moment où des États conservateurs adoptent des lois restrictives et discriminatoires LGBTophobes.

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  • La Chambre des représentants de Floride (États-Unis), à majorité républicaine, a adopté le projet de loi « Don’t Say Gay », qui interdit d’aborder à l’école les questions LGBTQI+. Dernière étape avant le vote au Sénat. Le projet de loi « Don’t Say Gay », porté par le gouverneur républicain de Floride. Si le Sénat, également à majorité conservatrice, le valide à son tour, il pourra être promulgué.
    Cette loi a suscité l’indignation des démocrates, mais aussi dans les rangs du Parti républicain, où sept représentants s’y sont opposés. De surcroît, un amendement contraint le directeur d’école à élaborer un plan pour divulguer l’orientation LGBTQI+ de l'enfant dans les 6 semaines aux parents d’élèves.

     

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