
Au regard des premiers retours sur la première dose d’injection du vaccin Gardasil 9 utilisé pour la campagne de vaccination dans les collèges contre les HPV, il apparaît qu’aucun signal de sécurité n’a été détecté. Les cas déclarés sont majoritairement des effets post-vaccinaux connus et non graves de Gardasil 9.
Dans un article dédié sur actions-traitements.org, il est notifié l’importance de la surveillance post-vaccination et des conduites à tenir, en particulier pour prévenir des blessures suite à un éventuel malaise. Alors que la seconde dose de vaccination a été lancée à partir d’avril, les données disponibles à ce jour confirment que le profil de sécurité de l’ensemble des vaccins utilisés contre le HPV est bien établi après plus de 15 ans d’utilisation et 300 millions de doses administrées dans le monde : ils sont sûrs et efficaces.
Depuis octobre 2023, 46 cas d’effets indésirables ont été déclarés à la suite d’une vaccination contre les cancers HPV dans le cadre de la campagne vaccinale dans les collèges. Chez les personnes vaccinées ayant déclaré un effet indésirable dans le cadre de la campagne, l’âge moyen est de 12,3 ans. Ces effets déclarés sont principalement survenus chez des garçons. L’analyse des cas montre qu’il s’agit majoritairement d’effets post-vaccinaux connus et non graves. Il s’agit par exemple de réactions au site d’injection du vaccin (rougeurs, douleurs et/ou inflammation), de céphalées, de sensations de vertige, de troubles gastro-intestinaux, de fièvre ou de fatigue. Tous ces effets peuvent apparaître rapidement après la vaccination et ne durent que peu de temps.

En ce début d’année, le nombre de personnes infectées par le Mpox a doublé aux Etats-Unis par rapport à la même période en 2023 annonce vih.org. 511 cas de Mpox ont été recensés aux États-Unis, selon les données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), contre moins de 300 cas fin mars 2023. Cette résurgence viendrait de la levée de l’état d’urgence de santé publique et d’un protocole vaccinal incomplet chez nombre d’américains. Les experts appellent à renforcer la couverture vaccinale pour prévenir une nouvelle vague épidémique. La vigilance est de rigueur notamment à la veille de la saison des Prides. L’état de Virginie a notamment diffusé une note pour « faire savoir qu’il existe toujours un risque lié à ce virus » et « donner aux gens le temps de se protéger ».
A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, la biphobie, la transphobie (IDAHOBIT), le centre social de la ville proposera du 11 au 17 mai le programme Voix invisibles. Ce dispositif de prévention contre les haines anti-LGBTQIA+ proposera une immersion, à travers des images rythmées au son des témoignages recueillis. Le but est de faire émerger des émotions, quelles qu’elles puissent être. Des professionnels seront présents pendant et après la séance, pour répondre aux questionnements, aux réactions du public. La finalité est de permettre à chacun de s’exprimer sur ce qu’il a vu et entendu, ainsi que sur les émotions ressenties. Le centre prévoit ensuite de mettre à disposition ce programme à toutes les structures qui le demanderont. Infos : saintexupery@romorantin.fr & voix.invisibles@romorantin.fr.
Lorsqu’on pense être dépendant.e à certaines choses pouvant avoir des incidences sur notre santé physique et/ou mentale, un panel de dispositifs variés est mis à disposition par la Mildeca* pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient.
Après la PrEP qui protège du VIH (avant et après l’exposition potentielle au virus), voici peut-être prochainement en France la PEP pour les IST (après l’exposition potentielle aux Infections Sexuellement Transmissibles).
2 hommes ont été découverts morts dans leur appartement. Leur décès remontait à plusieurs jours. L’autopsie a conclu à une consommation excessive de GHB et de 3 MMC. Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’y aurait pas eu d’intervention d’une ou plusieurs tierces personnes. En outre, 2 autres hommes ont fait de graves malaises, toujours à Bordeaux, quelques jours avant. Sans porter de jugement, nous ne saurions jamais trop conseiller de se rapprocher d’associations telles que Aides ou Enipse afin de connaître le « bon » usage, mais surtout comment se faire aider en cas d’addiction.
+48% pour les cas de gonorrhée (chaude pisse) avec 70 881 cas, +34% pour les cas de syphilis avec 35 391 cas, +16% pour les cas de chlamydia avec 216.508 cas, selon le rapport annuel du Centre européen de contrôle de maladies qui couvre les 27 pays de l’Union européenne. Et le réel problème est que ces chiffres sont forcément sous-évalués puisqu’il ne s’agit que des cas dépistés, sachant que la plupart des IST ne provoquent pas de symptômes visibles et que l’on peut donc vivre plusieurs années avec une IST sans même le savoir.
On a envie de dire que la chose paraît logique puisqu’en France, ce dépistage est obligatoire tous les 3 mois, mais les anti-PrEP argumentaient que la PrEP (avec donc très souvent la non-utilisation du préservatif) allait provoquer une explosion des IST. L’augmentation du nombre de cas d’IST a bien lieu, certes, mais ce n’est pas du côté des PrEPeurs qu’il faut forcément agir et communiquer prioritairement, mais plutôt auprès de celles et ceux qui utilisent le préservatif régulièrement sans jamais se faire dépister, auprès de celles et ceux qui vivent avec le VIH, qui n’utilisent plus le préservatif et ne se font pas dépister régulièrement, et auprès de celles et ceux qui ne se protègent pas du tout. Et pourquoi pas les convaincre d’utiliser la PrEP qui permet de casser les chaines de transmissions du VIH… et des IST donc.
Après la PrEP qui protège du VIH (avant et après l’exposition potentielle au virus), voici peut-être prochainement en France la PEP pour les IST (après l’exposition potentielle aux Infections Sexuellement Transmissibles).
Bon nombre de personnes en transition ou transgenres peuvent se heurter à des praticien.nes mal informé.e.s ou hostiles. L’association Frangenre a donc créé un annuaire contributif répertoriant 3000 adresses de professionnels trans-friendly. Tous les secteurs sont détaillés, avec bien sûr en priorité ceux qui concernent la transition.
Ce qui se passe dans nos établissements recevant du public reflète bien souvent les thèmes qui alimentent notre quotidien. Dans la droite ligne des mouvements Me Too ou Balance ton bar, au cœur d’une actualité marquée par la dénonciation de violences sexuelles et sexistes dans les mondes des média, du cinéma, de la politique… cette nouvelle donne sociétale et à travers elle la notion de consentement, impacte désormais nos établissements. A plusieurs reprises déjà, le SNEG & Co a été saisi de dossiers où des bars, des clubs ou encore des saunas ont fait l’objet d’enquêtes judiciaire et administrative faisant suite à un dépôt de plainte de clients dénonçant des attouchements ou des actes sexuels à leur insu, la pratique du chemsex et la potentielle perte de discernement qu’elle suppose venant s’ajouter à la complexité de la situation. Dans le contexte actuel de libération de la parole, celle d’un plaignant fait l’objet de toutes les attentions et l’exploitant mis en cause a bien du mal à faire entendre sa voix. Des fermetures administratives ont déjà été prononcées et les suites judiciaires sont encore attendues. Ainsi, désormais, dans un établissement de nuit ou dans un lieu de sexe, la fête ou l’excitation ne justifient pas de comportements envers d’autres personnes sans leur consentement. Avec son partenaire prévention l’Enipse, le SNEG & Co initie une campagne sur ce thème : deux visuels pour un même slogan et une version en anglais pour la clientèle touristique : « si ce n’est pas oui, c’est non. Sexe : jamais sans consentement ! » Cette campagne ne se veut pas moralisatrice, sa vocation consiste simplement à protéger les établissements face à un nouveau danger auxquels ils se trouvent maintenant exposés.