Bonne nouvelle. Alors que le laboratoire Gilead a reçu le feu vert des autorités de santé américaine pour la commercialisation d’un nouveau traitement de Prep en format injectable deux fois par an, l’agence européenne du médicament a suivi le mouvement. Cette nouvelle chance d’endiguer les contaminations par le VIH en préventif est à l’étude depuis février. Reste désormais à ce qu’il passe le processus d’évaluation par la Haute Autorité de la Santé qui inclut l’analyse du Service Médical Rendu (SMR) et de l’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR). En fonction de la note attribuée, les négociations sur le prix avec l’industriel vont être engagées. Cela pourrait durer jusqu’à un an ou plus si le prix demandé est jugé excessif.
A ce jour, le prix aux USA de cette PrEP injectable est estimé à 28 218 $ pour deux injections par an. « Nous travaillons à rendre Yeztugo ( nom de l’injection bisannuelle de la molécule lenacapavir en prévention du VIH, ndlr) accessible à tous ceux qui en auraient besoin ou le souhaiteraient, et nous nous attendons à une importante prise en charge par les assurances », a expliqué une porte-parole de Gilead à l’Agence France-Presse.
Un tarif qu’il va falloir revoir à la baisse pour le rendre accessible au plus grand nombre car cet outil prometteur est un espoir de grande ampleur pour stopper radicalement l’épidémie de VIH/sida dans le monde. On peut espérer une arrivée sur le marché français à l’horizon de la fin 2026, à un prix décent, bénéfique pour tous.

Les États-Unis ont donné un coup d’accélérateur dans la lutte contre le VIH en approuvant un traitement préventif innovant, Yeztugo, développé par l’entreprise Gilead. Consistant en deux injections par an, ce traitement pourrait transformer la prophylaxie pré-exposition (PrEP), en facilitant l’adhésion et en offrant une alternative aux pilules quotidiennes. Selon Gilead, la réduction du risque de transmission dépasse 99,9 %, ce qui en fait une avancée majeure, comparable à l’impact des traitements antirétroviraux en 1996. Le PDG de Gilead, Daniel O’Day, précise que Yeztugo s’adresse aux adultes et adolescents pesant au moins 35 kg. Toutefois, le coût reste un défi colossal : environ 24 500 euros, risquant d’entraver l’accès dans les pays moins favorisés. Les experts soulignent que des traitements similaires, comme le lenacapavir, pourraient coûter entre 25 et 46 dollars, rendant leur production beaucoup plus abordable.
Selon le dernier Bulletin de Santé publique France publié le 2 avril 2025, 48 cas de Mpox ont été déclarés en France depuis le début de l’année. Tous ont été confirmés biologiquement, concernent exclusivement des hommes adultes âgés de 16 à 58 ans (médiane de 32 ans), principalement en Île-de-France (35 cas).
Depuis 9 ans, Minima Gesté et Emily Tante mobilisent des drag queens en France pour récolter des fonds pour le Sidaction et des associations de santé sexuelle locales. En 2025, pas moins de 18 villes ont vu marauder 500 créatures qui ont œuvré pour une meilleure compréhension des enjeux sanitaires spécifiques à la communauté LGBT+ et pour la création d’un environnement plus sûr et plus respectueux.
Un vent dangereux souffle sur la santé publique américaine. La Cour suprême des États-Unis s’apprête à se prononcer sur une affaire qui pourrait priver des millions de personnes d’un outil essentiel de prévention contre le VIH : la PrEP. Derrière cette attaque, Steven Hotze, médecin texan de 74 ans, figure bien connue de l’extrême droite religieuse et croisé acharné contre les droits des personnes LGBTQIA+.
Suite à l’agression d’un jeune caennais de 19 ans en janvier dernier, le Centre LGBTI Normandie de la ville lance une campagne visant à obtenir des chiffres et témoignages représentatifs, à utiliser notamment dans les rencontres prochaines avec les élu.es.
On est encore loin d’un traitement curatif mais la recherche avance à grands pas. Depuis plus de quatre décennies, le virus du sida défie la recherche : si les traitements antirétroviraux permettent de contrôler efficacement l’infection et avoir une vie quasi-normale, son éradication du corps n’a jusqu’à aujourd’hui pas été possible. La raison ? En présence de thérapies, le virus se cache, à l’état latent, dans certaines cellules immunitaires, appelées « réservoirs » et échappant ainsi aux thérapies classiques. Cette capacité à se faire oublier constitue le principal frein à une guérison complète. Mais deux avancées scientifiques récentes pourraient bien changer la donne.
La Haute Autorité de santé (HAS) a récemment publié une note très attendue sur la DoxyPEP, un traitement post-exposition qui pourrait transformer la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes. Ce traitement, basé sur la doxycycline, a montré une efficacité notable dans plusieurs études internationales, dont les essais DoxyPEP et DOXYVAC, en réduisant les infections à chlamydia et syphilis d'environ 70%. Cependant, la HAS adopte une approche prudente. 
À l'occasion de la 31ᵉ édition du Sidaction, qui s'est déroulé du 21 au 23 mars, un sondage OpinionWay révèle une inquiétante méconnaissance du VIH parmi les jeunes de 15 à 24 ans. 
Sidaction relate qu’en octobre 2024, des chercheurs ont franchi une étape décisive dans la lutte contre le VIH en testant un vaccin innovant. Plus de 40 ans après la découverte du virus, le besoin d’un vaccin demeure crucial, alors que chaque année, plus d’un million de nouvelles infections sont enregistrées à travers le monde. Bien que la prophylaxie pré-exposition (PrEP) offre une protection aux personnes à risque élevé, elle ne touche qu’une minorité de la population. De nombreux individus, ne se sentant pas concernés, n’ont pas accès à ces outils préventifs.
Le site Sidaction vient de révéler qu’en octobre 2024, des chercheurs de l’Institut de recherche vaccinale (VRI) ont annoncé les résultats encourageants d’un essai clinique sur un candidat vaccin anti-VIH, le « CD40.HIVRI.Env ». Selon l’agence ANRS-Maladie infectieuses émergentes, ce vaccin a montré une excellente sécurité et une réponse immunitaire robuste. Près de 40 ans après la découverte du VIH, développer un vaccin demeure crucial alors que plus d’un million de nouvelles infections sont recensées chaque année.