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  • En 2022, un homme d’origine iranienne avait ouvert le feu sur 2 bars lors de la Marche des Fiertés locale, faisant 2 morts et 9 blessés. Son procès, qui s’est ouvert en mars, doit déterminer s’il s’agit bien d’un acte terroriste, car l’homme avait fait allégeance au Groupe Etat islamique. D’autre part, des doutes planent encore sur sa santé mentale. Qui plus est, il a plaidé non coupable des faits qui lui sont reprochés.

    Bruno De
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  • Le groupe audiovisuel public a été condamné à 80000 € d’indemnités pour harcèlement moral et sexuel, ainsi que pour licenciement nul. Gaël Girodano, journaliste de France Info entre 2021 et 2023, a subi « des remarques sur son homosexualité, des contacts physiques intrusifs, des messages inappropriés » de la part de sa co-présentatrice, selon l’avocat du présentateur.

    Une enquête interne à France Télévisions a ensuite reconnu « des comportements inadaptés, des maladresses, un manque de discernement, et un ressenti justifié », selon la décision des prud’hommes. Après 70 contrats en CDD, Gaël Giordana n’a pas été renouvelé. Le conseil des Prud’hommes a néanmoins refusé sa réintégration.

    Les deux parties ont fait appel.

    Bruno De
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  • Saluons le parti pris de Zalando pour sa dernière campagne publicitaire, dans laquelle Bilal Hassani égraine un discours positif sur l’acceptation de soi-même et le rejet du harcèlement. Le choix est osé pour une marque grand public qui s’adresse en priorité aux 16-35 ans. Bien sûr, ça reste du marketing, tout comme la pub Sephora où des femmes, jeunes, plus âgées, racisées, des queers, des non genré.es se maquillent ensemble. Mais il faut aussi y voir le marqueur d’une époque et d’une société qui tente d’aller vers le mieux.

    Bruno De
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  • Depuis la saga Harry Potter, l’auteure JK Rowling ne fait entendre sa voix que dans un combat constant transphobe. Sa dernière sortie en date est le soutien financier à hauteur de 81000€ à For Women Scotland, une association transphobe qui a pour but de pousser la Cour Suprême à définir le mot « femme » selon son sexe uniquement biologique.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • C’est une polémique qui déchire le paysage universitaire et intellectuel français :

    d’un côté, un groupe vent debout contre les formations à la transidentité à l’université (« sans aucun contrôle ni sur la formation, la qualification, ni sur la compétence des formateurs ») et dénonçant une « mentalité totalitaire d’activistes trans », de l’autre, des intellectuels qui dénoncent « une campagne de désinformation et de dénigrement aux relents complotistes dirigée contre la minorité trans ».

    Selon ces derniers, « l’université doit défendre la liberté d’expression de tous, dans le cadre défini par la loi, qui en exclut l’expression de la transphobie. »

    Pour se faire une idées précise des tenants et aboutissants, les 2 tribunes sont détaillées ici : https://linktr.ee/etudestrans.

    Bruno De
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  • Le 1er avril prochain, les terrasses estivales rouvriront pour un troisième été sous régime d’autorisation de la mairie de Paris. Celle-ci exige le respect du domaine public en définissant une emprise au sol qui ne peut être dépassée et le respect de la tranquillité publique, à savoir ne pas déranger le voisinage par des tapages, d’où cette heure limite d’exploitation à 22h.

    A l’occasion des JO, le SNEG & Co a soutenu la demande d’une ouverture jusque 24h le temps de l’événement, la mairie de Paris a accepté.

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  • Le 23 mars 2018, la France tremble à la suite d’un attentat djihadiste à Trèbes et Carcassonne. De cette histoire on retiendra l’héroïsme d'Arnaud Beltrame qui a donné sa vie. Dans cette déferlante de violence, l’homophobie s’est aussi invitée parmi les premières victimes du terroriste Redouane Lakdim. « J’ai tué des pédés. Sans pitié », déclare-t-il lors de la troisième journée d’audience qui a eu lieu en janvier 2024 comme le précise nos confrères de l’Indépendant. « J'ai tué des pédés là-haut aussi, je suis arrivé à l'improviste. Ils étaient cachés je leur ai mis deux balles dans la tête, sans pitié » balance-t-il à la caissière du Super U qu’il vient de prendre en otage comme l’explique le capitaine Desmidt, policier chargé des investigations. En fait, avant de s’en prendre au supermarché et à ses occupants, le djihadiste est passé par un parking où il abat Renato Silva et Jean Mazières.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Berne en Suisse sera à jamais un lieu de mémoire pour Jean-Luc Romero-Michel. En 2021, il y accompagnait pour son dernier voyage Alain Cocq, condamné à supporter d’atroces souffrances à la suite d’une maladie incurable, alors qu'il ne cessait de réclamer de partir en paix chez lui au lieu de devoir s'exiler pour partir sereinement. Pour cet activiste de la première heure pour le droit de mourir dans la dignité, la question d’une législation française pour la fin de vie est une urgence. Le serment de Berne, de la mort solitaire à la mort solidaire, n’est pas qu’une promesse faite à Alain Cocq, c’est un plaidoyer qui valide la nécessité pour la France d’avancer sur cette question si épineuse mais légitime et pressante. Pourquoi devoir se réfugier dans un autre pays pour pouvoir faire ses adieux. Dans cet ouvrage d’une incroyable humanité Jean-Luc Romero-Michel compare, analyse, fait le point sur l'histoire de cette requête à travers des témoignages, et des mises en perspectives de ces gouvernements qui ont sauté le pas. Quand on sait qu’en avril 2023, une Convention citoyenne s’est prononcée à 75% pour l’autorisation de l’euthanasie et du suicide assisté, on peut se demander ce qui bloque encore et toujours dans les hautes sphères. Alors oui « ce livre est un cri. Si notre vie nous appartient, il faut absolument en être de même pour notre mort », comme écrit dans la préface de Line Renaud, membre du Comité d’honneur de l’Association du Droit à Mourir dans la Dignité. Il est temps que les choses changent enfin en France, ce livre vous donne la preuve que c'est possible.

    Le serment de Berne, de la mort solitaire à la mort solidaire de Jean-Luc Romero-Michel, Ed. l’Archipel, 200p, 19€

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Ce sont des mots insupportables qui ont indigné le monde entier. Le combattant de MMA Sean Strickland a répandu d’une gerbe nauséabonde lgbtphobe et plus précisément transphobe d’une rare violence. Lors des questions des journalistes, un d’entre eux explique que le combat contre Du Plessis se déroule à Toronto, une ville qui soutient les gays et les lesbiennes. Strickland prend à partie le monsieur et part en vrille en expliquant qu’« être trans il y a dix ans était une maladie mentale  et maintenant tout à coup, vous vous êtes incrustés dans notre monde. Vous êtes une infection.  Vous êtes la définition de la fragilité. Tout ce qui ne va pas avec ce monde, c’est à cause de vous ». Il précise qu’il n’y a que deux genres un point c’est tout, avant d’envoyer se faire voir dans un flot d’injures l’intervieweur, allié de la communauté LGBT. Le compte PAINT a épinglé la séquence qui a été relayée sur les réseaux sociaux. Qui est le plus faible dans cette histoire ? A n'en pas douter, ce monsieur qui par son manque d’ouverture va passer à côté de belles choses et laisse encore une trace indélébile dans le monde du sport avec une mentalité au ras des pâquerettes. Il va falloir encore lutter pour que dans ce monde d’ultra durs du MMA, les esprits s’ouvrent à la diversité. Gardons espoir, un tel exemple doit nous donner la force d’être toujours plus forts que nos agresseurs.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Dans une région yéménite sous contrôle des rebelles Houthis, 13 personnes accusées d’homosexualité ont été condamnées à mort en public. Leur est reproché les charges suivantes : « attentat à la pudeur », « incitation à la débauche » et « diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs ». Ce n'est malheureusement pas la première fois que ce genre de peine est prononcée. Récemment ce sont 35 personnes à Ibb qui ont été jugées coupables pour les mêmes motifs.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le Pape remet une couche plutôt bien sentie à propos des diocèses qui refusent de bénir hors rituel liturgique les couples croyants de mêmes sexe avec ces termes : « personne n'est scandalisé si je bénis un entrepreneur qui exploite potentiellement des gens, et cela est un péché très grave. Alors que si je bénis un homosexuel, des gens sont choqués… c’est de l’hypocrisie ». Il ajoute pour les plus sceptiques : « je ne bénis pas un mariage homosexuel, je bénis deux personnes qui s’aiment ». De bien belles avancées, ne trouvez-vous pas ? Mais à peine le dos tourné, que vous vous faites prendre par surprise. Selon lui, les personnes trans menaceraient la paix. Il a affirmé que « la paix exige le respect de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Les tentatives d’introduction de nouveaux droits, qui ne sont pas toujours acceptables, produisent des colonisations idéologiques qui provoquent des divisions plutôt que de promouvoir la paix, comme dans le cas de la théorie de genre ». Pardon, mais où est le problème ? Le coup est violent, bas et irrespectueux de la condition humaine au point d’éclipser d’un revers de main les dires bienveillants prononcés juste avant. Alors très cher François, pourquoi tant de haine ? Une mauvaise nuit, un peu pas content ? Vous vous devez par vos vœux de ne véhiculer qu'être amour de tous sans distinction. Faites le job pour lequel vous avez été nommé, ça suffira. Car là, c’est vous qui créez la discorde et déstabilisez la paix entre les hommes avec de telles absurdités.

    Julien Claudé-Pénégry
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