L’association sportive GLS organise son tournoi multisport du 26 au 28 avril. Le TIGRE a pour mission d’encourager la pratique respectueuse du sport en compétition. Il est ouvert à tou·te·s : femmes, hommes, trans, binaires et non binaires, lesbiennes, gays, bi·e·s, hétéros, jeunes, senior·e·s, etc. Cette année, 6 sports sur 3 jours et des moment de convivialité, parce que le sport est aussi une fête. Infos : www.glsrennes.net

C’est la ville de Cardiff qui a remporté l’organisation des jeux LGBTQIA+ de 2027. La ville écossaise accueillera des athlètes du monde entier. Avant cela, cocorico ! N’oublions pas que c’est Lyon qui organisera les Eurogames 2025.
Le Tournoi International de Paris arrive à Grands pas : du 17 au 19 mai, le Tip fête ses 20 ans avec pas moins de 27 sports représentés. La Fédération Sportive LGBT+, organisatrice, qui représente plus de 50 associations sportives, compte bien marquer le coup en cette année de JO parisiens.
Le G de Gay devient les G de Global, Genderfree, Généreux, Gender fluid, Goudou (sic) etc. Les organisateurs ont souhaité ainsi donner un esprit inclusif à ce tournoi sportif qui comprend depuis bien longtemps tous les genres. Cette année, Marseille accueillera 9 sports dans plusieurs sites du 29 mars au 1er avril, sans oublier la soirée Let’s drag the show au Flow le 31 mars (35 cours d’Estienne d’Orves).
« Nous ne sommes pas de petites violettes qui aiment le cul » :
Ce sont des mots insupportables qui ont indigné le monde entier. Le combattant de MMA Sean Strickland a répandu d’une gerbe nauséabonde lgbtphobe et plus précisément transphobe d’une rare violence. Lors des questions des journalistes, un d’entre eux explique que le combat contre Du Plessis se déroule à Toronto, une ville qui soutient les gays et les lesbiennes. Strickland prend à partie le monsieur et part en vrille en expliquant qu’« être trans il y a dix ans était une maladie mentale et maintenant tout à coup, vous vous êtes incrustés dans notre monde. Vous êtes une infection. Vous êtes la définition de la fragilité. Tout ce qui ne va pas avec ce monde, c’est à cause de vous ». Il précise qu’il n’y a que deux genres un point c’est tout, avant d’envoyer se faire voir dans un flot d’injures l’intervieweur, allié de la communauté LGBT. Le compte PAINT a épinglé la séquence qui a été relayée sur les réseaux sociaux. Qui est le plus faible dans cette histoire ? A n'en pas douter, ce monsieur qui par son manque d’ouverture va passer à côté de belles choses et laisse encore une trace indélébile dans le monde du sport avec une mentalité au ras des pâquerettes. Il va falloir encore lutter pour que dans ce monde d’ultra durs du MMA, les esprits s’ouvrent à la diversité. Gardons espoir, un tel exemple doit nous donner la force d’être toujours plus forts que nos agresseurs.
« Aujourd’hui, il ne s’agit pas de faire la promotion de l’homosexualité, ce n’est pas notre boulot. Par contre, lutter contre l’homophobie, ça l’est », déclarait le Arnaud Rouger, le directeur général de la Ligue professionnelle de Football. Ces propos tenus devant la commission d’enquête sur les « défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport » avaient hérissé le poil des Collectif Rouge et l’association Stop Homophobie qui avait porté plainte devant le Parquet de Paris en qualifiant ces paroles d’injure publique à caractère homophobe. En fait, l’affaire aurait été classée le 18 janvier tout simplement sous prétexte que M. Rouger bénéficiait d’une « immunité » au motif que les propos ont été tenus devant une commission d’enquête parlementaire et sont donc protégés par la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Hallucinant de complaisance.
Le FC Paris Arc-en-ciel, premier club de football LGBT français soutient sans faille « celles et ceux qui parlent et brisent l'omerta face aux violences et dénoncer l'absence ou la lenteur des réactions des dirigeants pour les protéger et pour mettre fin à un "continuum long [selon la Ligue de Paris Ile-de-France - FFF] de violences sexistes et sexuelles ". C’est avec ces mots publié dans un communiqué officiel diffusé le 3 janvier que le club de sport s’insurge face à l’impunité des agresseurs qui perdure dans le monde sportif. Bien plus qu’un coup de gueule à la volée, cette réaction cosignée avec plus de 30 associations et personnalités à pour objectif de faire bouger les lignes une fois pour toute. A la veille d’un match contre le club la Salésienne, le FC Paris Arc-en-ciel explique que ces membres ne peuvent rester silencieuses et silencieux face aux révélations de violences sexistes sexuelles au sein de la section football de ce club du XVIlème arrondissement qui compte près de 4 000 adhérentes et adhérents.