Savez-vous ce qu’est une Pride House – Maison des Fiertés ? Ce sont lors d’évènements sportifs majeurs des lieux visibles, sûrs et chaleureux où supporters, athlètes et alliés LGBTI+ peuvent se retrouver. Autour de valeurs communes, ces lieux ont pour objectif de favoriser les rencontres, valoriser l’inclusivité, sensibiliser les publics tout en désinvisibilisant les personnes LGBTQI+ et enfin un axe pédagogique en formant à des recommandations pour plus d’inclusion par ou pour le sport. Pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024, la capitale ne comptera pas une mais trois sortes de Pride Houses. Une centrale qui prendra place au Rosa Bonheur sur Seine sur le port des Invalides dans les 7e arrondissement avec une programmation festive et culturelle. Des Houses Prides dites Pop Up qui viendront au contact des spectateurs sur les différents sites des compétitions. Et la Pride House Digital, l’outil numérique accessible via le site internet partout tout le temps qui regroupera toute l’information utile aux visiteurs LGBTI+ et alliés. Infos : https://pridehousefrance.com.
Une communication pour une épreuve de cyclisme en Flandre a fait pschitt par son degré d’inélégance à l’attention des LGBT. On y voit Wout Van Aert passer la ligne d’arrivée sur un vélo sans selle et en arrière plan on voit dans le public un drapeau LGBT. Bien que le dessin fasse référence à la victoire du coureur belge de 29 ans le week-end précédent au cyclo-cross dans lequel il a concouru en Espagne, et où il avait effectivement perdu sa selle lors du dernier tour. Au-delà de la caricature, c’est le commentaire qui l’accompagne « la communauté LGBTQ est très enthousiaste » qui a fait sortir de ces gonds la communauté belge. Les plaintes n’ont pas tardé à s’accumuler et les organisateurs de la compétition ont été contraints de la supprimer au regard des retours négatifs et de s’excuser.
Pour joindre l’utile à l’agréable, deux associations sportives LGBTQ+ ont sorti leur calendrier 2024. Paris Aquatique délivre une œuvre sensuelle, inclusive et brute de sport, sous l’œil de Mehdi Mendas. Quant aux Gaillards, la sueur des terrains de rugby perle sur leurs corps avantageux. 20€ chacun. Les bénéfices vont bien sûr aux associations.
Elles ont gagné la timbale de l’Eurovolley 2023 face à la Serbie : les « Sultanes du filet » ont remporté leur premier titre majeur dans une grande compétition. Victorieuses et surtout émancipées, elles ont reçus les félicitations du président, mais ont dû aussi supporter les insultes sexistes et homophobes des conservateurs de l’AKP, parti au pouvoir. Principale visée : la joueuse Ebrar Karakurt, ouvertement lesbienne et militante LGBTQI+. la télévision d’Etat a refusé de l’interviewer, tandis qu’un quotidien a demandé son renvoi, en vain, dénonçant son « style de vie contraire aux valeurs de la société turque ».